Très souvent, des comportements particuliers d’enfants souffrant d’ autisme, de TDAH ou d’autres maladies du développement neurologique, ou cognitif, ont été mis sur le compte de l’éducation donnée par les parents, et de très nombreux parents ont vu leurs enfants placés pour cette raison : leurs prétendues défaillances parentales.
Cela a entraîné des drames absolus. Les associations se sont mobilisées pour protester contre cette dramatique absurdité, qui fait partie du fléau plus général des placements abusifs
Une petite avancée est obtenue depuis le mois de mars, à savoir la création d’un annuaire de professionnels de santé, des médecins spécialisés dans le diagnostic de ces troubles, cet annuaire est à la disposition des juges et des CRIP, cellules de recueil des informations préoccupantes. Tout parent concerné doit en être informé et le cas échéant, s’il constate que cet annuaire n’est pas exploité, qu’aucune expertise n’est faite, et que la situation de l’enfant est mise sur son compte – il doit solliciter l’expertise et invoquer cette petite avancée. Les retours que nous avons sont modestes (quantitativement) mais il ne saurait être question de passer à côté d’une amélioration, alors que sans cette petite réforme des parents se sont trouvés privés de leurs enfants et même traînés devant des tribunaux correctionnels !
Précisons que cette petite avancée s’inscrit dans le « plan autisme » du gouvernement, Sophie Cluzel (secrétaire d’Etat) étant à l’initiative.