AUTISME ET PROTECTION DE L’ENFANCE 

-# LA GRANDE CONFUSION

Chère travailleuse sociale, 

Aujourd’hui, vous avez le sentiment du devoir accompli. Vous venez de mettre un point final à un rapport de mesure judiciaire d’investigation éducative. Vous y préconisez le placement d’un adolescent chez qui vous vous êtes rendue quatre fois. Vous avez pris la précaution de faire voir l’enfant et les parents par votre psychologue préférée, votre collègue de bureau, qui a comme toujours abondé dans votre sens. Vous avez vaguement évoqué la situation avec votre supérieur hiérarchique, qui a opiné du chef comme d’habitude et signé sans discuter (et sans avoir rencontré la famille). Vous savez que les juges des enfants suivent à peu près toujours vos préconisations : faute de pouvoir refaire l’enquête, surchargés comme ils sont, ils vous font confiance. L’adolescent va donc être placé. 

Vous avez fait la connaissance de cette famille il y a 5 mois. Le signalement a été fait par le collège, qui n’en pouvait plus des crises de violence de l’enfant et des reproches de sa mère… Lorsque vous êtes entrée dans l’appartement, vous avez découvert un intérieur modeste, pas très propre. L’enfant vit seul avec sa mère, qui ne travaille pas et perçoit les minima sociaux. Lors de votre venue, la mère semblait ne pas avoir dormi depuis longtemps, et avait manifestement abandonné toute idée de coquetterie. 

L’adolescent était maigre, cheveux longs, ongles sales. Ses vêtements étaient bien usés, trop petits pour lui, et trop légers pour la saison. Sa peau présentait quelques hématomes. Lorsque vous avez voulu vous entretenir avec lui, il n’a pas répondu à vos questions, ou alors à côté. Il semblait intensément préoccupé par des dépliants contenant des horaires de trains. Toute sa chambre en était remplie, à côté d’un bazar indescriptible, et même de déchets : paquets de gâteaux vides, tous de la même marque, emballages divers. De façon générale, cette chambre était sombre et sale. A vos questions pourtant claires, l’adolescent a répondu par des phrases toutes faites, qui semblaient sortir tout droit du langage de sa mère. Désespérant de pouvoir en tirer quoi que ce soit, tous vos sens de grande protectrice de l’enfance en danger en alerte, vous avez logiquement concentré vos investigations sur elle, la mère.

Avec la mère, vous avez longuement échangé. Cet enfant est son deuxième. Adulte, le grand est parti de la maison depuis longtemps. Tout de suite, elle vous a raconté cet enfant qui ne s’est jamais comporté comme son aîné : « Il était pas pareil, il faisait rien comme les autres ! ». Elle est persuadée que le gosse est autiste. Elle vous a surtout raconté ses crises, les voisins qui se plaignent, les nuits sans sommeil, le départ de son mari, « ce salaud qui m’a laissée gérer toute seule ! ». Elle vous a raconté les renvois : des écoles, des colonies de vacances, des centres aérés. Elle vous a raconté ses tentatives, tous les médecins qu’elle a consultés, qui ont ausculté l’enfant et l’ont prise pour une folle : « Il va très bien votre enfant ! Cessez donc de le surprotéger, laissez-le vivre sa vie et tout ira bien ! » 

Tout y est, votre conviction est faite. Cet adolescent qui vit dans la crasse est en danger. Sa mère est une folle, possiblement atteinte du syndrome de Munchausen par procuration : elle tente à tout prix de faire reconnaître une pathologie à son enfant, histoire de se rendre intéressante, d’aller pleurer à la CAF pour glaner des allocations, histoire surtout de dissimuler sa propre incompétence parentale. En plus, elle passe son temps à critiquer le père : pas étonnant que l’enfant ne réponde pas aux questions sur ce dernier ! Le malheureux est victime d’un syndrome d’aliénation parentale. En attendant, il est grand temps que cet enfant soit extrait de ce milieu toxique, qu’il apprenne à se laver, qu’il soit scolarisé de façon décente, et que la folle sorte de sa vie pour lui permettre de s’épanouir enfin dans sa singularité, de développer son langage propre. Ce sera donc le placement. 

Voilà ce que vous venez d’écrire dans votre rapport. L’encre est à peine sèche que vous rentrez chez vous avec la conscience tranquille, satisfaite du devoir accompli.

Pourtant, il n’y a pas de quoi pavoiser. Vous n’avez pas de quoi être fière. Vous venez de détruire définitivement la vie de cet enfant et de sa mère, car ce placement est abusif. L’enfant que vous venez d’expédier dans l’enfer de vos foyers (1) est bel et bien autiste. La femme que vous venez d’accabler de vos reproches n’est qu’une mère d’enfant handicapé, qui se serait bien passée de vos services et de votre incompétence.

De fait, force est de constater que vous vivez dans une grotte, tant la grande confusion entre autisme et maltraitance est maintenant bien connue et reconnue au plus haut niveau (2). Est-ce qu’il ne vous arrive jamais de regarder la télé ? N’avez-vous pas entendu parler de la tristement célèbre affaire Rachel (3) ? N’ouvrez-vous jamais un journal (4–6) ? C’est dommage, car ils racontent tous la même chose… Bon. Admettons, vous vivez dans une grotte, vous n’avez pas la télé, vous ne lisez pas le journal. C’est votre droit. Mais en tant que professionnelle de première ligne dans la prescription des placements, qu’ils soient justifiés ou abusifs, vous avez la stricte obligation de vous tenir au courant des rapports qui peuvent être produits et alerter sur certaines des pratiques de votre domaine. Or, dès 2015, Autisme France qualifiait l’Aide Sociale à l’Enfance « d’impitoyable machine à broyer les familles d’enfants autistes » (7). Bon. Admettons que le côté militant des associations vous ait dissuadée de prêter attention à leur propos. Mais le Défenseur des Droits, lui, vous n’allez pas le soupçonner de partialité, quand même (8) ? Or, il fait les mêmes tristes constats. Tout comme vos propres autorités de tutelle en 2021 lors de la grande Concertation organisée par le Secrétaire d’Etat chargé de l’Enfance et des Familles, Adrien Taquet (9). De lui non plus, vous n’avez jamais entendu parler ? 

On pourrait développer ad nauseam, mais on va faire court et direct, en reprenant les termes du groupe de travail n°3 de la grande Concertation. Ils sont clairs, et accablants : « Les dimensions du handicap, des troubles du neuro-développement et de la souffrance psychique et/ou des problématiques somatiques sont insuffisamment prises en compte dans l’évaluation des IP, des signalements, dans les MJIE ou encore dans l’accompagnement. Les professionnels ne sont en effet pas assez formés sur ces sujets et n’ont généralement pas accès à des ressources pouvant les aider à mieux appréhender l’impact d’un handicap ou d’un trouble pour l’enfant et sa famille. Ces manques peuvent nuire à la pertinence de l’évaluation et des réponses proposées. » « Des réponses inadaptées aux besoins des enfants : de nombreux enfants en situation de handicap se trouvent aujourd’hui, en l’absence de réponse adaptée à leurs besoins, dans des structures relevant de la protection de l’enfance. Il peut s’agir d’enfants en attente d’un accueil en établissement spécialisé, d’enfants exclus d’un IME ou d’un ITEP, ou accompagnés partiellement par ces instituts, d’enfants accompagnés par un SESSAD, ou encore d’enfants présentant des troubles du comportement en attente d’accompagnement auprès d’un dispositif spécialisé de type CAMSP, CMPP ou en pédopsychiatrie. Cette dernière situation pose notamment la question des délais d’accès. Or les établissement et services relevant de la PE ne sont pas des établissements et services médico-sociaux. Ils sont donc très faiblement médicalisés […]. Les professionnels de la protection de l’enfance sont en outre insuffisamment formés et soutenus pour l’accueil de ces enfants. » « Des cultures professionnelles cloisonnées : les champs professionnels de la protection de l’enfance, du médico-social et de la psychiatrie apparaissent cloisonnés, avec un faible niveau d’articulation et de communication spontanées. […] L’enjeu est donc de construire pour ces jeunes des réponses adaptées à leurs besoins dès le début de leur parcours en protection de l’enfance. Dans l’ensemble les professionnels de la protection de l’enfance ne sont pas formés et outillés à l’accompagnement du handicap… […] Il n’existe pas (ou très peu) de formations croisées entre ces deux champs. L’appropriation des connaissances scientifiques actualisées et par voie de conséquence, la mise en œuvre des différentes recommandations de bonnes pratiques est un enjeu fort. » 

Chère travailleuse sociale, comprenez-vous bien ce que ces constats signifient ? Ils signifient que tout votre monde s’écroule, et que vos partenaires habituels et préférés, au premier rang desquels la pédopsychiatrie publique, les CMP, ne vous sont d’aucun secours. Ils sont souvent eux-mêmes démunis ! Regardez ce qu’en dit le courageux directeur de l’ARS de Nouvelle-Aquitaine (10) ! Médecins, psychologues que vous savez si complaisants, tous pâtissent du même défaut de formation. Jusqu’à …vous, chère travailleuse sociale. Et oui ! Votre formation, tout comme celle de votre binôme, issue du même IRTS que vous, n’est pas du tout adaptée au cas que vous venez de traiter. Et cette maman fatiguée que vous avez toisée, prise de haut et accablée en savait bien plus que vous, ce qui vous a d’ailleurs exaspérée. 

Par exemple, savez-vous que seulement 14% des instituts de formation en travail social qui ont répondu à l’audit mené en 2017 par le Ministère des Affaires Sociales et de la Santé proposaient des contenus en conformité avec l’état des connaissances et en accord avec les recommandations de bonnes pratiques (11) ? C’est peu hein ! Les 86% restants proposaient des contenus farfelus, incohérents et surtout, gorgés de psychanalyse. Certes, vous aimez beaucoup la psychanalyse, son jargon incompréhensible, ses histoires jamais étayées par des études sérieuses, la fusion mère-enfant, le discours de l’enfant qui doit se singulariser de celui de sa mère… Mais savez-vous que la France est la risée des chercheurs internationaux (12), avec sa psychanalyse fumeuse (13,14) ? Seule la puissance du lobby français de la psychanalyse explique sa persistance, y compris dans nos facultés de médecine et de psychologie. Les digues cèdent, mais lentement, trop lentement pour les familles d’enfants autistes. Pour tous les scientifiques sérieux, Bruno Bettelheim n’est rien d’autre qu’un triste clown qui a fait du mal à des milliers de familles d’enfants autistes. 

Quant au fameux syndrome de Munchhausen par procuration, vous qui êtes si savante, vous n’ignorez pas ce que racontent tous les bons manuels de médecine ! Vous savez donc qu’il se présente habituellement sous forme de symptômes physiques (saignements, convulsions, pertes de connaissance) : rien à voir avec l’adolescent que vous voulez faire placer. Vous savez également qu’il s’agit d’un diagnostic très difficile à poser, qui ne s’élabore qu’en équipe pluridisciplinaire et dans le cadre d’une hospitalisation, ce qui n’est pas le cas ici. Bref, vous venez de commettre une erreur grossière : confondre un vrai Munchausen par procuration avec un simple « vagabondage médical » dû au fait que les parents ne parviennent pas à faire diagnostiquer le trouble pourtant réel de leur enfant. Ce qui est très fréquent en matière d’autisme, tant le retard accumulé en France est accablant ! Ce qui explique également pourquoi les parents ne retournent pas plusieurs fois chez le même praticien, puisque celui-ci n’apporte aucune réponse à leur tourment. Or souvenez-vous que votre pauvre maman a écumé tous les praticiens de la ville. Et surtout, vous savez que le véritable Munchhausen par procuration est excessivement rare, quelques centaines de cas documentés dans le monde. Autant dire que vous, chère travailleuse sociale, feriez mieux de vous abstenir d’y faire référence tant le risque d’erreur est grand. Poser des diagnostics, c’est un métier et ce n’est pas le vôtre. 

« Mais comment aurais-je pu savoir !! » allez-vous vous exclamer. Mais en ouvrant les yeux, bon sang ! Cet enfant qui ne vit que pour les horaires des trains, rien ne vous étonne ? Cela s’appelle « intérêt restreint », ou « intérêt spécifique ». C’est l’une des deux grandes caractéristiques de l’autisme. Cet enfant incapable d’exprimer ses propres pensées, émotions ou ressentis, qui n’utilise que des éléments de langage empruntés à d’autres, en l’occurrence à la seule personne qu’il fréquente, sa mère : rien ne vous interroge ? Difficulté majeure dans l’expression et la communication, deuxième élément définitionnel de l’autisme. Et mille autres petits signes dont vous auriez pu vous enquérir au moyen de questions très simples. Si vous aviez demandé à quoi il jouait quand il était tout petit, la mère vous aurait raconté qu’il alignait des objets pendant des heures, qu’il regardait pendant des heures des roues tourner, encore et encore. Si vous aviez demandé comment il mange, la mère vous aurait dit qu’il ne supporte que certaines textures, d’où la difficulté à le nourrir et sa maigreur, ses carences alimentaires. Si vous aviez demandé à la mère pourquoi elle ne travaille pas, elle vous aurait répondu qu’elle a dû quitter un bon boulot, bien payé, pour s’occuper de son fils parce qu’aucune école, aucun mode de garde collectif n’en voulait. Et vous auriez compris pourquoi il est si sale et maigre. Ce n’était finalement pas sorcier. 

Chère travailleuse sociale, vous voilà toute perturbée. Allez, relevez la tête et rassurez-vous, les choses sont si claires à présent que nous allons pouvoir vous donner les moyens de faire face. Soyez courageuse, regardez les choses en face, les outils existent ! Voici de quoi vous remettre les idées en place : 

  • La HAS dit (15) : « Autrefois, les parents ont été tenus pour responsables de l’apparition de l’autisme de leur enfant, selon une théorie qui était fondée sur une situation extrême à laquelle l’enfant avec autisme était très précocement confronté du fait de la perception d’affects maternels négatifs le conduisant à se replier pour se protéger. Cette théorie erronée a fait énormément de mal aux parents. Contrairement à ce qui a pu être cru dans le passé, il n’y pas à ce jour de preuve supportant l’hypothèse que l’autisme serait causé par une éducation parentale déficiente ou inadaptée. » Paf sur le nez de la psychanalyse. 
  • La HAS dit aussi (16) : « L’absence de données sur leur efficacité et la divergence des avis exprimés ne permettent pas de conclure à la pertinence des interventions fondées sur les approches psychanalytiques, ni la psychothérapie institutionnelle ». Nous vous proposons donc de nous en passer, ce ces approches ! 
  • En revanche, la HAS vous explique comment faire, heureuse travailleuse sociale ! Dans son récent « Cadre national de référence : évaluation globale de la situation des enfants en danger ou risque de danger » (17), livret 3, vous est fournie une très belle annexe 2 qui vous explique comment ne plus jamais confondre les signes de la maltraitance avec les signes de l’autisme. 

Avec tout ça, plus d’erreur possible, vous voilà bien outillée ! Maintenant, si vous persistez dans l’erreur, il va nous falloir chercher d’autres motifs, moins avouables, parmi ceux qui guident votre action. Rassurez-nous, vous n’appartenez pas à l’une de ces associations du secteur habilité qui, à l’instar des EHPAD privés décrits dans Les Fossoyeurs (18), ont élevé l’industrie du siphonnage d’argent public au rang des Beaux-Arts ? C’est que l’argent public coule à flots en ce moment pour qui sait se pencher pour le ramasser : la justice est exsangue et le contrôle est si faible, la tentation est si forte ! Pour certains EHPAD privés, les vieux sont la matière première, pour certaines associations du secteur habilité en « protection de l’enfance », ce sont les enfants : peu importe tant que ça rapporte. Il n’est que de lire les rapports des Chambres Régionales de la Cour des Comptes concernant certaines de ces officines pour constater le parallélisme. Soyons clairs : une « mesure » qui dévaste la famille d’un enfant qui n’avait aucun besoin de protection, c’est avant tout une ligne au rayon « taux d’occupation » d’un foyer privé, et un financement généreux du Conseil Départemental, qui a délégué la « protection de l’enfance » à des acteurs parfois bien peu scrupuleux. Certaines associations font même dans la polyvalence : elles possèdent à la fois des EHPAD et des foyers de placements pour enfants en danger ! Et si les enfants ne le sont pas, en danger ? Aucune importance, la notion de danger est si vague et la loi de 2007 si arrangeante, si floue : le danger ou pire, le « risque de danger », ça s’interprète, ça se crée, ça se sculpte. C’est facile, la maman est si fatiguée et si pauvre. Peu importe tant que ça rapporte… 

Chère travailleuse sociale, nous allons utiliser ces termes dont vous aimez tant abreuver les parents, pour tenter cette fois de vous convaincre, vous. Allez ! Il est temps de « remettre en question votre propre positionnement », de « vous saisir des outils et de l’espace qui vous sont offerts pour faire un pas de côté, et passer d’un discours de culpabilisation et d’accusation à un discours de compréhension et de soutien ». Et surtout, de laisser enfin ces malheureuses familles tranquilles, à défaut de savoir les orienter vers les véritables ressources, centres de ressources autismes, associations de familles d’enfants autistes et leurs équipes formées, professionnelles, enfin, ceux dont votre pauvre maman fatiguée a tellement besoin. Allez, chère travailleuse sociale, encore un petit effort ! Parce qu’à LEAC, nous en avons assez d’accueillir à flux continu ceux qu’il faut bien appeler : VOS victimes. 

 

 

    

1. Louffok L. Dans l’enfer des foyers. Moi, Lyes, enfant de personne. 2016. 224 p. (J’ai lu). 

2. Secrétariat d’Etat chargé des Personnes Handicapées. Communiqué de presse interministériel : Mettre fin à la confusion entre l’autisme, le TDAH ou les troubles Dys et les signes de maltraitance : des actions interministérielles viennent renforcer les premières initiatives déployées. 2021. 

3. Public Sénat. Rachel : l’autisme à l’épreuve de la justice. Un documentaire de Marion Angelosanto. 2019. 

4. Blanc A. Placements abusifs d’enfants : le calvaire des familles. Causette. Février 2022. 

5. Pocréaux C. Entendre les enfants pleurer. Fakir. 25 nov 2019. 

6. Faujour M. Aide sociale à l’enfance : ces centaines d’enfants retirés à leurs parents sans motifs valables. Marianne. 19 janv 2020. 

7. Langloys D. L’aide sociale à l’enfance : une impitoyable machine à broyer les familles d’enfants autistes. Rapport de l’association Autisme France sur les violations des droits et dysfonctionnements de l’aide sociale à l’enfance. 2015. 

8. Défenseur des Droits. Handicap et protection de l’enfance : des droits pour des enfants invisibles. 2015. 

9. Groupe de travail co-présidé par M. Autissier et J.-J. Coiplet. Enfance protégée : restitution de la Concertation nationale. GT n°3 : Mieux accompagner les enfants en situation de handicap. Ministère des Solidarités et de la Santé; 2019 juin. 

10. Laforcade M. Courrier du Directeur Général de l’ARS Nouvelle-Aquitaine : évolution de l’offre des CMPP en Nouvelle-Aquitaine. 2020. 

11. Ministère des Affaires Sociales et de la Santé, Ministère des Familles, de l’Enfance et des Droits des Femmes. Instruction n°DGCS/SD4/44 du 6 février 2017 relative au recueil national des contenus de formations délivrés pour les quatre diplômes suivants, en matière d’autisme : diplôme d’Etat d’éducateur spécialisé ; diplôme d’Etat d’éducateur pour jeunes enfants ; diplôme d’Etat de moniteur éducateur ; diplôme d’Etat d’aide médico-psychologique. 2017. 

12. Bates R. Autisme et psychanalyse, histoire d’un échec français. The Conversation. 18 avril 2018. 

13. Silberman S. Neuro Tribus : autisme, plaidoyer pour la neurodiversité. Quanto. 2020. 521 p. 

14. van Rillaer J. Freud & Lacan : des charlatans ? Faits et légendes de la psychanalyse. Mardaga. 2019. 

15. HAS. Etat des connaissances : autisme et autres troubles envahissants du développement. Etat des connaissances hors mécanismes physiopathologiques, psychopathologiques et recherche fondamentale. Argumentaire. Janvier 2010. 

16. HAS. Recommandation de bonne pratique : autisme et autres troubles envahissants du développement : interventions éducatives et thérapeutiques coordonnées chez l’enfant et l’adolescent. Méthode Recommandations par consensus formalisé. Recommandations. Mars 2012. 

17. HAS. Cadre national de référence : évaluation globale de la situation des enfants en danger ou risque de danger. Livret 3 : Guide d’accompagnement à l’évaluation. Janvier 2021. 

18. Castanet V. Les Fossoyeurs. Révélations sur le système qui maltraite nos aînés. Fayard. 2022. 

3 Commentaires sur “AUTISME ET PROTECTION DE L’ENFANCE 

  1. Elodie DREUX says:

    Bonjour,
    Nous souhaitons que nos 2 enfants soient représentés par un avocat face à l’ASE (1 est HP, l’autre en cours de tests TND). J’ai lu que l’avocat est commis d’office par le juge. Y a t-il un moyen pour choisir cet avocat ? Avez-vous des noms ? Nous sommes dans le 49 (2 heures de Paris) . Vous remerciant.

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  3. Jacquemet says:

    Bonjour, j’ai une proposition de poste à l’ASE mais je ne sais pas si je vais accepter au vu de tous les dysfonctionnements et drames engendrés mais malheureusement c’est l’ensemble de la société qui dysfonctionne…Sinon, je trouve dommage que vous critiquiez la psychanalyse aussi simplement. Pour ma part, il n’y a pas de bonnes approches ou de bons outils, il y a des approches et des outils, inutile de les comparer ou de les opposer. C’est un psychiatre pur et dur qui s’est opposé à demander un diagnostic d’Autisme pour ma fille. Heureusement, il a fini par quitter le CMP et aujourd’hui ma fille a une reconnaissance de handicap dû fait de son autisme mais nous avons perdu du temps, de l’énergie et il y a eu beaucoup de souffrances inutiles. Ce psychiatre disait lui aussi que c’était moi, maman solo, qui avait des problèmes. Alors oui beaucoup de choses vont mal, y compris dans le monde de la psychiatrie. Toute personne ayant des responsabilités devrait être capable de se remettre en question et se dire, il m’arrive parfois de ne pas savoir. Et, oui, il est nécessaire de prendre le temps d’écouter les parents quelques soient les circonstances ou les préjugés.

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