POLE ENFANCE AUTISME : SUSPICION DE VIOLS PAR LE PERSONNEL DONT UN ÉDUCATEUR DÉJA CONDAMNÉ POUR DÉTENTION DE PHOTO PÉDOPORNOGRAPPHIQUES

L’ENFANCE AU COEUR a déjà dit sur cette page que la recueil de la parole de l’enfant était très mal fait – qu’il était soupçonné d’être menteur à cause d’une mauvaise interprétation de la mascarade OUTREAU, et que les professionnels qui sont chargés de ce recueil n’ont pas la moindre idée de la méthode à employer. Ou au mieux, s’agissant des policiers, ils ont eu quelques heures de formation. Il est prévu en matière de violences sexuelles dénoncées, que les enfants soient entendus selon la procédure Mélanie et qu’un professionnel psy soit présent, l’enregistrement doit être gardé 5 ans … enfin bref il y a des normes à respecter. Cependant le psy n’est pas toujours présent, les policiers ne sont pas toujours formés, et très souvent, le fameux enregistrement gardé précieusement pendant 5 ans n’est qu’un échange sans relief, dans lequel l’enfant ne dit pas grand chose – et dans lequel l’embarras du policier est palpable, ainsi que son incompétence ou du moins son inexpérience. Le résultat est donc 8 fois sur 10 décevant, le classement sans suite n’est pas loin, quant au non-lieu, il n’est pas non plus bien loin. C’est souvent un fiasco à retardement. Que dire alors du recueil de la parole de l’enfant handicapé ? Dans la présente affaire, des autistes sont violés, le disent et ne sont pas crus. Pourtant ils ont fait des efforts désespérés pour parler, beaucoup de points communs entre les divers récits existent, de même que les personnes désignées ont un profil compatible avec les faits ( un éducateur a été condamné pour consommation de pédopornographie). Pourtant, non lieu !!!! La justice sourde et aveugle a encore frappé. Les avocats s’acharnent, face à la douleur extrême des familles et à l’injustice criante de la situation. Un supplément d’information est arraché à la Cour d’appel sur appel du non-lieu … et confié au juge d’instruction qui doit « revoir sa copie » et faire davantage d’investigations. Cependant un juge qui doit revoir sa copie … c’est rarement quelque chose qui fonctionne. Les juges n’aiment pas revoir leur copie … Affaire à suivre donc, mais l’optimisme est-il de mise ? En tout cas voilà une « vignette » des dysfonctionnements quotidiens de la justice, sur les enfants encore plus fragiles que fragiles, les enfants handicapés.

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