Arracher violemment à sa famille un enfant pour le placer (parfois du jour au lendemain) au sein d’un foyer d’accueil alors qu’il n’y a aucun fait de maltraitance est une pratique de l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE). Des dizaines de témoignages sur les placements abusifs sont relatés chaque année par des parents, des associations d’aide aux enfants maltraités et par leur avocat. Il s’agit d’une véritable violence institutionnelle qui brise des familles.
Si, parmi les placements, 20 % sont prononcés pour cause de maltraitance ou de violences sexuelles, la très grande majorité reste corrélée à des carences éducatives et, plus largement, aux conséquences de la situation précaire des familles.
50 % des placements d’enfants pourraient être évités grâce à l’accueil chez les oncles, tantes ou grands-parents. Mais ces derniers sont souvent délibérément ignorés ; ils ne sont pas considérés comme des tiers dignes de confiance. A la pauvreté s’ajoute la tristesse de la séparation !
Enfants de personne
De plus, ces enfants sont placés, déplacés, replacés… comme des pions sur un vaste échiquier de malheurs.
Leur santé psychologique de ne fait qu’empirer, car le confort matériel qu’ils reçoivent (et encore, pas toujours) ne comble pas leur sentiment d’abandon. Privés de relation stable et durable avec des adultes qui devraient les aider à grandir, ils deviennent « les enfants de personne ».
Un placement non adapté a des conséquences dramatiques. Comment imaginer qu’un enfant puisse se construire sans nouer de liens affectifs ou lorsqu’il a été brutalement coupé du parent qu’il aimait ?
Autres cas incompréhensibles : lorsque des familles d’accueil se voient retirer la garde de jeunes enfants parce qu’elles les aimaient trop ! La Fédération des assistants familiaux explique que le trop grand attachement est un des motifs de retrait des enfants !!!
Pourquoi ce manque d’intérêt pour les 248 000 mineurs actuellement confiés à l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE) ?
Trop peu de ces dysfonctionnements sont portés à la connaissance du public. Une véritable omerta règne à tous les échelons. « On sait mais on ne peut rien faire », avouent certains officieusement…
Les parents sont désignés comme des coupables à rééduquer ou à punir ; leur mission éducative est niée. Ils portent rarement plainte, ne comprenant pas les procédures de l’ASE qui ont conduit au placement de leur(s) enfant(s) dans des foyers ou familles d’accueil.
En ne cherchant pas d’autres alternatives au placement, on prive ces enfants du droit de grandir dans un environnement sécurisant. Et lorsqu’ils sont ainsi placés jusqu’à leur majorité, quels adultes peuvent-ils être ? Ils sont fragiles, très fragiles…
Enfant placé et échec solaire
Le suivi scolaire des enfants par l’ASE est insuffisant.
Une étude de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) confirme que ces enfants ont de grandes difficultés à suivre une scolarité normale. Ils ont donc nettement moins de chances d’obtenir un diplôme. Pourquoi ne pas proposer un parrainage scolaire qui offrirait à ces enfants, cabossés par toutes sortes de ruptures dans leur parcours, un lien durable dont ils ont tant besoin ?
A leur majorité, certains peuvent bénéficier d’un contrat jeune destiné à financer leurs études, mais jusqu’à leur 21 ans seulement ! Après, rien n’est prévu pour eux. En conséquence, 40 % des SDF viennent de l’ASE… Ce pourcentage effarant vaut plus qu’un long discours.
Le drame se poursuit souvent de la rue à la prison, quand le jeune ne se suicide pas…
L’ENFANCE AU COEUR VEUT ROMPRE CE SILENCE.
NOTRE SOCIÉTÉ DOIT PRENDRE CONSCIENCE DE L’URGENCE : SOUTENIR CES ENFANTS INVISIBLES ET OUBLIES
Le système fabrique des délinquants, et personne ne veut en porter la responsabilité !
Les acteurs de l’aide sociale à l’enfance sont paralysés par la peur, peur de perdre leur travail ou leurs subventions. Quand auront-ils enfin le courage de se remettre en cause, afin que l’enfance maltraitée soit correctement prise en considération ?
« Faire en sorte que la protection de l’enfance ne soit plus l’angle mort des politiques », fut l’un des objectifs de Laurence Rossignol lorsqu’elle était ministre des Famille, de l’Enfance et des Droits de la femme entre 2016 et 2017. Une sonnette d’alarme tirée dix ans après le vote de la loi du 5 mars 2007 réformant la protection de l’enfance…
Bonjour, je suis la Présidente de l’association Einstein, qui œuvre pour faire cesser les abus des services sociaux envers les enfants porteurs de troubles du neurodevelopement, en effet, ceux-ci, font l’objet une fois sur 4 d’au moins une IP voir d’un placement sans motifs… contactez-moi svp einstein.association@gmail.com
Ma fille est placée pour une suspision de fusion depuis le 3 juillet 2018. Malgré toute ma bonne volonté pour travailler avec l’ASE. Rien est mise en place pour nous aider pire ma fille a le droit de me voir 1h30 en visite médiatisée à chaque vacance scolaire. Elle n’a pas le droit de m’avoir au téléphone. Detruire un lien maternel a ce point est tout simplement de la maltraitance
C est tellement vrai…ils ont détruit mon fils aîné de 19 ans maintenant 4ans a l’époque ou ils me l’ont volé « trop fusionnel j étais avec enfants, sont frère 18 mois et sa sœur 3 mois à l époque en 2005 aujourd’hui ils ne veulent soit disant plus me voirent ils ont 16 ans et 15 ans
La protection de l’enfance en France (résumé):
1. Les professionnel.le.s de l’enfance affirment: « TOUS les enfants que nous prenons en charge étaient / sont / seraient en danger auprès de leurs familles et c’est donc pour cette raison que NOUS avons décidé de les prendre en charge » (car c’est bien en fonction des rapports des professionnel.le.s de la protection de l’enfance que les magistrats décident de la nécessité (ou pas) des mesures éducatives). Ceci est un énorme mensonge!!! Madame Laurence Rossignol affirmait, lorsqu’elle était secrétaire d’état, que 80% des enfants placés n’ont jamais été maltraités par leurs familles, s’agissant là de placements administratifs, pour des causes variées, n’ayant rien à voir avec la maltraitance, dont: la précarité matérielle des familles, les conflits parentaux, des mères de famille essayant de fuire les violences conjugales dont elles étaient victimes et se retrouvant piégées par ces professionnel.les de protection de l’enfance, qui font tout SAUF aider ces mères de famille, des parents (notamment des familles monoparentales) ayant tombé malades et à qui on arrache les enfants sous prétexte que ces parents ne sont plus en mesure d’assurer les tâches quotidiennes correctement (lors des traitements de chimiothérapie par exemple), etc. Où est donc la maltraitance ? Il ne s’agit ici pas des cas de maltraitances familialles, mais bien de maltraitances et d’abus institutionnels !
2. Les élus répondent : « D’accord, alors occupez-vous de ces enfants, cher.e.s professionnel.lle.s de la protection de l’enfance »
3. Les professionnel.le.s de la protection de l’enfance répondent: « Nous voulons bien nous occuper de tous ces enfants, mais nous n’avons pas les moyens nécessaires, car ces enfants sont trop nombreux et trop difficiles à gérer, vu nos moyens » (Traduction libre : » Donnez-nous plus de fric ! »)
L’ase c’est une malédiction pour les enfants…
Bonjour je suis père de deux enfants quatre ans et 13 ans ils ont été placés depuis le mois de septembre le motif violences conjugales mais les enfants oui une procédure d’éducatif qui n’a jamais été suivi depuis décembre 2019 à septembre 2020 ils n’ont vu aucun psychologue aucun psychiatre aucune visite des éducatrices le rapport est fait que de mensonges tout ce qui est inscrit sur le rapport n’a pas été vérifié ni les écoles ni les grands-parents ni d’enquête de voisinage pourtant moi et la mère nous avons chacun notre appartement il n’y a eu aucune violence parce que mon fils de quatre ans est beaucoup actif c’est vrai mon fils dit des gros mots mais des petits gros mots exemple ferme ta gueule voilà pour lui c’est devenu un jeu et de temps entends ça arriver au parc qui tape les enfants mais à l’école ça se passe très bien le directeur peut confirmer la chose c’est un enfant actif il bouge beaucoup mais il est heureux avec ses parents aime beaucoup ses parents manques de rien c’est un enfant joyeux depuis qu’il est au foyer de Sucy-en-Brie mon fils a attrapé plein de boutons il est malade il réclame ses parents il veut rentrer à la maison C’est quand Papa c’est quand papa tu peux venir me chercher ils font tout pour que mon fils m’oublie le pire c’est que la juge n’a vérifié aucun n’informations de la requête de l’éducatrice un simple exemple elle dit que mes parents ne sont pas derrière moi mais elle a pas été voir mes parents à pris aucun témoignage au niveau de mes parents comment elle a pu avoir cette information et j’en passe la roquette est faite et fondée que de fausses informations mensonges sur mensonges mensonge j’aimerais me battre pour récupérer mon fils de quatre ans et ma fille de 14 ans ma fille depuis qu’elle est rentré au foyer de Saint-Maur elle est déjà 15 fugue elle s’est fait racketter elle est mélangé avec fille garçon de 17 ans elle pleure quand elle rentre au foyer elle n’a pas été suivi à si sa première consultation a été fin septembre je comprends pas comment ils peuvent placer des enfants qui sont pas maltraités mon fils vit très très mal le placement il me le fais ressentir je le vois une fois tous les 15 jours 45 minutes et j’ai le droit à un appel une fois par semaine je peux même pas avoir une conversation avec mon fils dans le calme toujours autour on entend du bruit du monde ils mettent des films vidéoJ’aimerais pouvoir avoir des témoignages des renseignements comment procéder car je ne peux pas lâcher prise je sais ce que je veux pour mes enfants je peux avoir beaucoup de témoignages de personnes de l’École j’aimerais avoir un conseil si je dois prendre un avocat lequel je vous remercie en espérant que cette situation changera pour tout le monde et que l’État rendront les enfants aux parents
Il ne sert à rien de se battre car l’ASE a toujours raison, le juge des enfants a toujours raison, les services sociaux ont toujours raison. Ils n’ont aucun compte à rendre aux familles qu’ils ont détruites et ils le savent. C’est une mascarade.
Quelle tristesse ! Je suis educatrice et ai une mission d aide sociale à l enfance. Mon service a écrit un rapport que je qualifie de mensonger, ne s appuyant sur aucun fait, aucun signe qui évoque un danger pour l enfant. Le positif est noyé dans le négatif imaginé par certains professionnels du service. Le tout fait très rapidement et sans prise de recul. L enfant va donc être placé en institution alors que les objectifs de la mesure d action éducative sont atteints. J en ai discuté avec les collègues qui ont fait cette « analyse » sans avoir de réponse qui explique leur positionnement très arrêté, soit : demande de placement institutionnel et droits d hébergement de la mère réduits, si ce n est une hypothétique relation fusionnelle qui serait plus profitable à la mère qu à l enfant. J ai fini par être entendue par mon directeur, non sans douleur et jugement pour moi mais bien sûr, on ne peut pas expliquer que notre incompétence est ici au coeur du problème et que nous n avons pas évalué le développement de cet enfant et placé son intérêt au centre de nos préoccupations puisque, visiblement, la préoccupation est plus celle de notre réputation. Je suis allée au bout de ce que je pouvais faire mais le placement va avoir lieu d ici quelques jours car les délais d appel st longs et qu en dépit d un manque de place, l ASE lui a trouvé une place rapidement. Je me suis beaucoup renseignée et me rends compte que ces familles et ces enfants sont bien démunies quand les services sociaux se prennent pour des Dieux et qu ils se trompent. Pour ma part, je suis dégoûtée et vais avoir du mal à continuer avec ces personnes. Je me sens impuissante devant une situation de violence que vivent cet enfant et sa famille. On a fait plein d erreurs qu on n assume pas.
Quel moyens d action avons nous quand l institution pour laquelle nous travaillons ne prend pas ses responsabilités et devient maltraitante ?
Je suis admirative devant votre courage à témoigner!
Merci Cristine pour ce témoignage.
De notre côté, nous connaissons une jeune femme, embauchée à l’ASE, qui a été simplement licenciée parce que ses rapports n’étaient pas assez négatifs envers les parents d’enfants placés !!!!!!!!!!!!!!!!