LA PRISE EN COMPTE DE LA PAROLE DE L’ENFANT PAR LA JUSTICE : UN JEU DE HASARD

La prise en compte de la parole des enfants par la Justice s’apparente à un sinistre jeu de roulette russe.
Si l’enfant n’est pas symboliquement « tué » dans sa parole par la balle du révolver, il est peut-être « protégé », mais le plus souvent des mois ou des années plus tard … Si la roulette russe lui est fatale, on l’aura compris, l’enfant sera symboliquement « tué », c’est à dire pris pour un menteur.
Il continuera de subir de son agresseur les agressions sexuelles qu’il dénonce. Dans cette affaire comme il y en a des centaines de milliers en France, le père est incestueux mais pas de preuves matérielles. Son délit n’est pas dénoncé par des caméras ou des instruments dignes de James Bond mais par la parole de ses filles.
La roulette russe a été favorable, l’article nous dit que « leur parole a été jugée crédible » ouf !!! Des mois plus tard elles seront protégées, et elles ont même décroché le gros lot, puisque les voilà avec 2500 euros de dommages intérêts que devra leur payer leur père !
Pourquoi ont-elles été « jugées crédibles » alors que tant d’enfants se voient jugés menteurs ?
Parce qu’un directeur d’école qui n’était ni sourd ni aveugle et un tantinet courageux, a signalé le comportement « anormalement sexué » de la plus jeune. Une chance qui équivaut à un euromillion, pour des enfants ! Car lui, l’adulte, le directeur d’école, on le croit ( dans cette affaire tout du moins)  dès lors l’enfant est pris au sérieux. Ce qui veut dire que sans ce directeur d’école, les enfants continueraient d’être agressés.  Quand on sait qu’il existe des techniques parfaitement rodées pour interroger des enfants et recueillir leur parole de manière à savoir si elle est crédible ou pas (protocole de Mireille Cyr mais aussi d’autres techniques) on se demande dès lors pourquoi la Justice n’y a pas recours au lieu qu’un adulte providentiel soit le seul élément qui puisse (quelquefois) sauver un enfant victime. Et encore !! Quelquefois seulement !
Il faut savoir en effet que des professionnels  font  bien souvent des signalements mais ne sont pas crus. Aucun adulte ne devient automatiquement cet adulte providentiel, loin s’en faut.
Conclusion : tout est dans le hasard !
On dirait  même le karma de l’enfant victime, la roulette russe est donc omniprésente dans le destin de ces enfants. Ils pourront être crus ( ce qui arrivent extrêmement rarement, en général uniquement si l’agresseur avoue) comme ils peuvent ne pas l’être. L’adulte signalant peut être cru comme il peut ne pas l’être, on ne sait plus ce qui peut faire une différence et prouver les faits ou du moins la réalité du statut de victime. La justice est devenue totalement imprévisible, lire dans du marc de café pour savoir le devenir d’un dossier d’enfant victime sera bientôt enseigné dans les écoles d’avocats.
Cerise sur le gâteau :
Bien entendu ce père incestueux va pouvoir compter, comme toujours, sur la clémence de la justice, et il s’en tire avec un magnifique sursis sur les pauvres 12 mois de prison auxquels il est condamné.
Le résultat de cette mascarade est donc :  des enfants « protégés » grâce à un hasard digne d’un loto gagnant qui arrive tous les 100 ans (concrètement un directeur d’école dans le rôle du bon génie), une protection qui met des mois à se déclencher au point que l’enfant la plus jeune est déjà fort atteinte dans son comportement, et enfin un père qui ne sera pas puni sérieusement mais peut au contraire se flatter de figurer parmi le joyeux ranking des pères incestueux bichonnés par la justice. La justice en France, en 2019, dans ses oeuvres ! Un « made en France  » sera peut-être bientôt estampillé sur les jugements aussi lamentables que celui-ci ?
L’ENFANCE AU COEUR se bat  pour dénoncer encore et toujours une parodie judiciaire qui fait des victimes par centaines de milliers. La justice devrait être garante d’une société morale et protectrice, elle est au contraire si laxiste et aveugle qu’elle fait de notre société un vivier de criminels en liberté et d’enfants abonnés aux psychologues …

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