Lire cet article est insoutenable, pourtant il le faut. L’ENFANCE AU COEUR commente régulièrement l’évolution catastrophique de la pédocriminalité en France, tolérée car mal punie.
La pédocriminalité « exportée » dans des pays pauvres fait rarement les premiers titres des journaux, mais quand elle les fait, il faut reconnaître que l’abjection dont il s’agit est épouvantable, les mots manquent.
Dans cet article il s’agit d’un pédocriminel français, un professeur de langues qui viole des enfants pauvres en Thailande, contre quelque argent, et circule aussi avec son vice immonde dans des pays avoisinants. Il est en prison, enfin, après avoir acheté sa liberté par la corruption dans le pays où il sévissait mais désormais il est coffré, en France. Un long procès est annoncé, car il faut trouver ses victimes, dans des pays où le repérage sera extrêmement difficile. On ne peut que se réjouir du fait que son procès soit long, car il l’attendra en prison, et puisse t-il y rester jusqu’à la fin de ses jours (ce qui ne sera malheureusement pas le cas). Mais est-on absolument sûr qu’il restera en prison à attendre son procès ? Loin de là puisque la détention provisoire est tellement réglementée et difficile à justifier pour un temps long, dans notre code de procédure pénale si sympathique pour les criminels, que rien n’est acquis. Quand on sait combien une victime identifiée qui a déposé plainte n’est qu’en partie sûre de voir se dérouler un procès digne de ce nom avec une peine digne de ce nom, qu’en sera t-il de victimes pauvres, souvent malades des crimes subis, sans moyen élémentaire de se manifester et peut-être inconscientes du mal qui leur a été fait ? Voilà un procès que L’ENFANCE AU COEUR suivra pas à pas. La suite de l’article évoque le marché immonde de la pédopornographie la plus épouvantable puisque des enfants sont violés et torturés en direct et que ce type d’images et de films est le plus prisé. La qualification juridique pour les condamner est la complicité de viol, nous dit-on, mais cette information est fausse, le journaliste est un optimiste qui va vite en besogne. Pour le moment c’est uniquement la détention et la diffusion de pédopornographie, et la qualification de complicité de viol est seulement « de temps en temps » retenue, c’est le combat de certains procureurs de la république et de certains juges d’instruction, mais la jurisprudence pénale n’est pas fixée et généralisée à cet égard. Ce n’est donc pas automatiquement la complicité de viol qui est retenue.
D’ailleurs c’est le viol, et non la complicité, qui devrait être la qualification retenue, et plus précisément encore le viol accompagné d’actes de barbarie. Car seule cette qualification pourrait permettre une peine digne de ce nom (20 ans au minimum). Évidemment, toute personne dotée de bon sens voudrait dire qu’à peine prouvée, cette consommation d’horreur immonde envoie directement en prison à vie son auteur … mais ne rêvons pas.
Un travail juridique sur la diffusion et la détention de pédopornographie est devenu urgent, car à l’évidence les peines sont insuffisantes et comme il vient d’être dit, les qualifications ne collent pas avec la réalité abjecte qui est en constante évolution. La ruse de ce business diabolique est telle qu’il est facile, et ces criminels le font, de se jouer des textes, des réglementations des divers pays, et la France par son « arsenal » pénal n’est pas un repoussoir, loin s’en faut : il faut même le dire, la France est certainement le pays le plus clément, le plus naïf en matière de pédocriminalité. La pédocriminalité sous toute ses formes est le cancer de la société, l’urgence climatique n’est rien par rapport au mal profond qu’elle commet.
L’ENFANCE AU COEUR en relayant cet article si difficile à lire, souhaite que les citoyens soient informés, pour qu’ils puissent protester par tout moyen à leur disposition contre le laxisme français. Parlons, dénonçons, affrontons la réalité ! Il est possible que par cette mobilisation par l’information, la Justice améliore son fonctionnement.