» Christine Cerrada parle vite, très vite. Elle a tant à dire. Depuis quinze ans, elle est l’avocate de parents qui subissent, à tort selon elle, un placement d’enfant ou l’intrusion de l’aide sociale à l’enfance dans leur vie de famille. Dans le livre Placements abusifs d’enfants, une justice sous influences, paru aux Éditions Michalon, elle décrit dans les détails le destin de ces familles dont l’existence bascule quand un établissement scolaire ou un hôpital les signale, sans prendre toujours la mesure de ce que cela implique, aux services de la justice. « Vous aimez votre enfant. Il est heureux chez vous. Pourtant, demain, vous serez peut-être le parent d’un enfant placé », affirme-t-elle dans le sous-titre coup de poing en couverture. Un propos étonnant, dérangeant même, dont elle s’explique longuement pour Actu-Juridique. »
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Merci Mme CERRADA
je suis entièrement d’accord avec vous Mme PLESTAN, et vous comprend, étant moi même une grand mère privée de son petit fils injustement.
Malheureusement les rapports transmis aux juges sont bien souvent mensongers, spéculatifs, et aucune enquête n’est réellement faite par les services sociaux ni les juges qui ne font que lire les rapports transmis par ces derniers, même si ceux ci sont mensongers, ou tout au moins pas une enquête approfondie, ils ne se basent que sur leurs appréciations, le temps d’un suivi social éventuellement à raison d’une fois par semaine pendant quelques mois, mais connaissent ils vraiment les familles? les personnes qu’ils accusent? une visite d’une heure par semaine leur permette t’elle réellement de connaître les personnes qu’ils jugent? m’est avis que non, et hélàs le juge se base sur ces rapports transmis par les services sociaux, et uniquement sur cela, ce qui mène au placement d’enfant et au déchirement des familles….Je suis tellement ahurie et triste de voir comment fonctionne ce système depuis le placement de mon petit fils…Nous nous retrouvons démunis face a ce système, qui bien que des preuves leurs soient fournies, n’en tiennent pas compte…Voire même pire déforme la réalité du quotidien des personnes , des couples et de leurs personnalités…Je ne comprends pas comment les juges peuvent uniquement se fonder sur les interprétations de ces services, même si elles ne reflètent absolument pas la réalité, et qu’un travailleur social qui voit une personne Une heure par semaine pendant 8 mois puisse connaître mieux une personne , que sa propre famille et les gens qui la cotoie depuis l’enfance et invente des faits pour justifier un placement d’enfant
Bref, tout comme vous je suis une mamie déçue, attristée, décontenancée et en colère.
Bon courage à vous Mme PLESTAN de tout coeur avec vous
Je veux que cela cesse et que les enfants soient respectés ainsi que leurs famille!! Je veux un état et des dirigeants sensibles et humains!!Svp contactez-moi , j’ai besoin d’aide pour STOPPER LE PLACEMENT
Merci pour ce livre victimes par le système ASE
Bonjour,
que de choses vraies.
Je trouve scandaleux que les rapports d’enquête sociale, des CRIP ne soient pas accessibles aux parents dans leur entier. On entre dans la vie des Personnes et vous n’avez pas le droit d’avoir le rapport écrit.
Pourquoi?
Si les Intervenants sont sur d’eux, ils ne devraient pas craindre de fournir des rapports écrits aux Personnes directement concernées par leur travail.
Une Mamy très en colère
C’ est absolument vrai. J ai subil une évaluation abusive juste car j ai envoyé un mail à la PMI leur reprochant leur inaction en matière de contrôle d une assistante maternelle complice de viol avec son mari. Résultat oral « on aurait pu faire un sans suite, on n a rien identifié de problématique et votre fille va bien mais on demande une MIJE et expertise psychiatrique. POURQUOI ??? si tout va bien ???? Impossible d accéder au compte rendu qui je suis sûre préconisé un placement !!! en effet, je me suis insurgée « la PMI ne protège pas les enfants mais les AM verreuses. Je vous passe les questions et propos aberrants tenus par la CRIP qui fait partie de la PMI….
Effectivement, pour être confronté actuellent aux services sociaux, c’est bien le constat que l’on peut faire. La cellule d’evaluation en particulier tend à amplifier tout événement et à lui donner une connotation négative sans vergogne et sans possibilité de contradiction. Ex : Est rentré tard plusieurs fois de retour de WE devient « Emmene son fils à la campagne et le descolarise ». Pour ce fait, j’ai eu la chance de pouvoir produire un historique de mes relevés maps, mais il est rarement possible d’avancer ce type de preuve. L’objectif de la cellule d’evaluation semble être de faire son maximum pour qu’il y ait engagement d’une procédure par le juge. Par ailleurs pour le conflit familial dans lequel je suis actuellement, la meilleur idée de l’ASE a été non pas d’insister sur une nécessité de médiation mais au contraire de donner à Madame les coordonnées d’une association feministe radicale pour envenimer au maximum les choses, conduisant à une perte totale de communication… ce qui est sans doute très satisfaisant pour l’ASE. Il savent se générer de l’activité en terme d’AEMO, de placement, etc…
Je suis une maman dans ce cas.jai demande de l’aide aux services sociaux pour mes deux adolescentes en souffrance de la séparation d’avec leur père. On m’a accusé d’alimenter le conflit parental, de négligence et refus de soins quand j’ai alerté sur la mise enndanger de mes filles chez leur père, je me suis retrouvé devant le juge avec un dossier à charge. Ma fille ee 16 ans à été prise à part et on lui a promis que si elle était placé, maman n’aurait plus de problème d’argent que l ase allait tout payer et qu’il allait bien s’occuper d’elle.
On l’a forcé à dire oui, pour que le juge me dise que c’est ma fille qui avait demandé le placement.
Depuis elle a fait plusieurs TS, tout ça est en train de nous détruire alors que je les ai interpellé pour nous aider. Aidez nous.
Ce qui est inacceptable et qui déclenche l’intervention de la PMI avec la suite que nous connaissons , ce sont les appels farfelus non vérifiés auprès de la plateforme 119. Ces informations préoccupantes sans preuve, ni vérification ne sont pas contrôlées et se différencient d’un signalement qui normalement doit permettre de saisir directement le procureur. Cette facilité a donné lieu a une banalisation de l’information préoccupante où les auteurs peu scrupuleux devraient être poursuivis.
Il faut aussi définir la maltraitance psychologique ou physique avec des preuves car la vie d’un enfant en dépend et bascule dans la souffrance du jour au lendemain en l’arrachant à sa famille. Il sera balloté sous n’importe quel prétexte sans que l’on se préoccupe de son intérêt et de son avenir qui sera lui aussi bien compromis pour fabriquer un délinquant. Il aura énormément de mal à recréer un lien avec sa famille et à faire confiance aux adultes.
Il est important de faire connaître les conséquences de ces signalements qui détruisent aussi les familles.
Une Mamie en colère