L’ENFANCE AU COEUR le constate, l’accueil par un tiers digne de confiance est une possibilité que les juges ne privilégient pas, quoi qu’en disent les enquêtes, quoi qu’ait voulu le législateur !
Cela en dit long du manque de confiance dans les familles qui prévaut en assistance éducative, et plus largement cela en dit long du recul de la « valeur famille » dans toute notre société.
Il semblerait que dans des cultures plus traditionnelles, ou ethniquement plus diversifiées, comme celles qui existent dans les DOM TOM, le fait de confier un enfant à un tiers digne de confiance soit beaucoup plus répandu et pratiqué, les chiffres sont là pour le prouver.
Cette disparité est inacceptable, même si des raisons pour l’expliquer existent. Le placement des enfants dans le cadre extrafamilial dépendait déjà des capacités d’accueil, avec des différences sur le plan des départements tout à fait choquantes, maintenant nous constatons qu’il vaut mieux être en Martinique qu’en métropole pour voir la famille enfin un petit peu valorisée !
Jusqu’à quand les bonnes questions ne seront-elles pas posées ? Jusqu’à quand devra t-on constater que l’argent de l’Etat est employé vainement pour placer un enfant et le faire souffrir quand il pourrait être économisé par le recours humain et moral à un tiers digne de confiance pris (en majorité) dans la famille ?
Mais ce sont les services sociaux qui évaluent le tiers digne de confiance – et donnent leur avis au juge, feu vert ou feu rouge. Or les feux rouges sont majoritaires, ne serait-ce pas parce qu’un enfant placé ça rapporte ? Et qu’un enfant placé chez un membre de la famille ne rapporte rien aux services sociaux ? Bonne question !
en effet je pense que tout cela n est qu’une question d’argent et pas de bien être de l enfant s est honteux
Bonjour pour ma part la question c’était posé au 5e jugement seulement (donc au bout de 5 ans).
La grand mère maternelle s’est proposée tiers digne de confiance (TDC) après avoir appelé les services sociaux car nous avons changé de région à 8h de route de chez eux.
Mais comme nous avions fuit les grands parents maternels
(6ans en arrière sans leur dire où nous allions) pour protéger les enfants cela ne s’est pas fait.