Les chiffres sont édifiants en France : 422 viols d’enfants chaque jour, deux enfants meurent chaque jour en France, 4 millions de personnes ont été victimes d’inceste, 1 enfant sur 5 victime de violences….
La politique de protection de l’enfance n’a pas réduit le nombre de victimes et n’a en rien endigué les fléaux quotidiens qui s’abattent sur nos enfants… n’est-ce pas un constat effrayant qui rend insupportable les grandes déclarations de nos politiques lorsqu’ils parlent de protection de l’enfance et multiplient les promesses d’actions ?
Invisibles, totalement vulnérables, les enfants du pays des droits de l’Homme doivent endurer souffrances et humiliations dans le silence.
Face à ce constat, les associations de protection de l’enfance à qui incombe la mission de les défendre et d’informer les familles, tentent des initiatives mais peinent à se faire entendre. En effet pour être visible et médiatisé, un combat en faveur des enfants doit être attractif pour les médias. Les associations comme L’ENFANCE AU CŒUR sont démarchées par des journalistes qui veulent des noms d’enfants ou de mamans d’enfants victimes, pour verser dans le larmoyant.
Mais le débat qui doit être ancré dans le public concerne l’irresponsabilité de nos politiques (dans le sens étymologique du terme « qui n’apporte pas de réponse »). Et c’est le combat de L’ENFANCE AU CŒUR.
La seule issue est une action de masse qui ressemblerait à celle des Gilets Jaunes. D’ailleurs depuis le début de ce mouvement, tous les observateurs associatifs en protection de l’enfance pensent de même : ils imaginent de petits gilets jaunes qu’endosseraient des milliers d’enfants, que revêtiraient aussi leurs (bons) parents et toutes les taches de couleur jaune qui pourraient alors couvrir la France et rendre visibles les citoyens les plus petits, les plus vulnérables mais les plus précieux qui soient : nos enfants.
Protéger les enfants, c’est aussi assurer notre avenir ! A l’aube de cette nouvelle année, L’ENFANCE AU CŒUR ne fait pas que rêver à cette possibilité, elle l’étudie sérieusement. Rendre visible ce qui est invisible est après tout la marque de fabrique de l’association puisqu’elle a choisi d’afficher un cœur rouge dans son nom – le cœur invisible que nous avons tous en nous, au fond de notre poitrine.
Vous le dites vous-même, il faut l’adhésion des victimes, or l’ase, par son immunité de fait (les condamnation de le CEDH sont pour l’état non pour l’ase !) n’hésite pas à menacer, ou à supprimer les visites, supprimer les communications téléphoniques pénalisant parents mais punissant plus encore les enfants en coupant tous liens !
Je comprend que les parents victimes aient peur, mais il faut comprendre que le peur de supprime pas le danger et surtout que les parent courbant l’échine devant l’ase montre leur faiblesse dont l’ase se servira d’autant plus pour excuse à ne pas rendre les enfants : comment des parents sans caractère pourrait avoir la force de s’occuper correctement de leurs enfants ?
Mais en se regroupant nous devenons bien plus fort !
Nous pouvons faire connaîtr notre collère à moindre fais, il suffit de volonté et de la motivation !