Découvrez la vidéo de l’échange entre Me Franz ACHACHE, avocat référent de L’ENFANCE AU COEUR et Isabelle SANTIAGO, députée et rapporteur de la commission d’enquête sur l’Aide sociale à l’enfance sur la chaîne Coup2Poings sur les i de Kathia de Brinon.
Ce moment d’échange, direct et sans concession, met en lumière les failles systémiques d’un dispositif censé protéger, mais qui, trop souvent, broie.
La durée du placement remise en question
Me Achache interpelle la députée sur la durée excessive des placements, qui éloigne durablement l’enfant de ses repères affectifs. Il plaide pour un raccourcissement significatif de ces mesures, rappelant qu’un placement est avant tout une mise à distance du parent.
La députée acquiesce… tout en précisant : « du parent maltraitant ». À cela, Me Achache rétorque :
« Alors pourquoi ne pas changer la notion de danger en notion de maltraitance ? »
Cette proposition amène Isabelle Santiago à évoquer le modèle québécois, où les besoins des enfants sont définis par âge, apportant davantage de lisibilité aux décisions de justice.
L’expérience de terrain de LEAC : familles démunies face à la machine
Me Achache décrit ensuite le cœur de la mission de LEAC, qui accompagne des familles souvent :
– en état de choc,
– non informées de ce qu’on leur reproche,
– sans avocat au moment clé,
– confrontées à des dossiers inaccessibles au greffe.
« Cela crée des audiences profondément déséquilibrées, où les rapports sociaux deviennent une vérité enregistrée. »
Il alerte également sur le rôle des mesures AEMO, qu’il qualifie de :
« cheval de Troie : une mise sous inspection des familles. »
Une mobilisation nécessaire
Enfin, Me Achache souligne la mobilisation croissante des avocats engagés aux côtés de LEAC, et remercie la députée Isabelle Santiago pour sa disponibilité et son écoute, tout en appelant à des actes concrets.
Si la députée Isabelle Santiago s’engage à poursuivre ses travaux pour réformer l’ASE, l’intervention de Me Achache agit comme un signal d’alarme. Elle rappelle l’urgence d’un rééquilibrage entre institutions et familles, et la nécessité absolue d’un regard critique sur les pratiques actuelles.
Protéger un enfant, c’est garantir ses droits, mais aussi ceux de ses parents. C’est agir avec discernement, transparence et humanité. On ne protège pas un enfant en brisant sa famille, mais en soutenant ce lien lorsque rien ne justifie de le rompre.
La protection de l’enfance ne peut se fonder sur des suppositions : elle exige des preuves, un cadre équitable et le respect du contradictoire
Voir la vidéo complète sur YouTube :https://www.youtube.com/watch?v=NZKx-F07LnY
Merci, merci, merci, merci………………………………………………
Le 20 mai 25
Le personnel médical lance des IP ou SP sans mesurer du tout les conséquences familiales , donc les dommages « collatéraux ».
Le personnel administratif PMI , ASE etc, de son côté n’est pas formé du tout au tri entre placements abusifs et placements souhaitables.
Du coup, les juges recopient littéralement ce que dit le demandeur sans jeter un seul oeil sur le défendeur ( nous autres ) pourtant, c’est au cœur du principe contradictoire de toutes les procédures, sauf celles relatives aux enfants…
l’État est confronté à ces placements abusifs que sont les ratées de ces tris, il ne s’en sort pas.
Le monde journalistique aime le sensationnalisme, sauf que ce faisant, les enfants et familles plongées dans ce monde absurde -car sans aucune maltraitance- souffrent abominablement.
Pour les amateurs, c’est du Kafka, du Weber et du Nietzsche.
Nous sommes dans une nasse et le temps perdu sans notre petit est irrécupérable.
Tout cela est indigne d’une démocratie, à moins que ne se trame une normalisation de notre société derrière cette pseudo bienpansance de protection supérieure de l’enfant ?
Dénoncez, il en restera toujours quelque chose ?
Où allons-nous ?
J’ai regardé la vidéo maître Achache et très pertinent.
Bravo
Victime de violence conjugale par le père de mes enfants ( toxico, alcoolique, voleur et j’en passe) dépôts de plainte. Séparés depuis 2014 avec des procédures éducative à répétition. J’ai malheureusement refait ma vie avec un pervers narcissique ou j’ai subi isolement violence en tout genre jusqu’au rapport forcé. Dépôt de plainte séparation pas sans mal puisqu’aujourd’hui en France, on est coupable d’être victime. Mes enfants vont mal car malgré les procédures éducative, un père qui mène sa vie sans se soucier de ses enfants qui ne respecte pas les droits de visite, les insultes les menaces, rien ne change. Je suis suivie par une psychiatre, j’ai des problème de santé mais je me bas j’ai repris mes études mieux vaut tard que jamais j’ai obtenu mes diplômes. Malgré tout cela je suis toujours considéré comme la méchante au yeux de la cheffe de service éducative. Je suis au bout et j’en arrive à avoir envie de mourir car c’est de l’acharnement et de l’abus de pouvoir. Alors oui j’ai commis des erreurs dans ma vie, je l’admets mais à un moment donné il faut vraiment que ça s’arrête. Désolée pour les fautes d’orthographe et la ponctuation mais je suis fatiguée. Courage à vous tous et toutes qui subissent l’injustice de la justice.