PMI : quand la prévention dérape vers le contrôle
L’alerte de Me Franz ACHACHE
Dans un article du Figaro daté du 31 mai 2025, consacré à la crise que traverse le réseau des PMI (Protection Maternelle et Infantile), notre avocat Me Franz Achache a pris la parole pour alerter sur les dérives observées dans certaines situations de familles accompagnées.
Il y dénonce ce qu’il appelle « l’engrenage PMI », où une mère peut se retrouver signalée, puis placée sous surveillance, parfois sans justification proportionnée. Son analyse est sans appel :
« Les signalements issus des PMI sont les plus redoutables car ils concernent souvent de très jeunes enfants. Or, plus l’enfant est petit, plus il est difficile pour les parents d’opposer un lien affectif établi pour obtenir une levée de mesure. »
L’exemple cité par le journal, celui d’une mère célibataire ayant accepté un accompagnement précoce, illustre parfaitement cette mécanique : la PMI, après quelques visites à domicile, a émis un signalement pour négligence. Quelques semaines plus tard, l’enfant lui était retiré par décision de justice.
Pour LEAC, ce type de situation soulève une question fondamentale de proportion et de confiance dans les institutions censées soutenir les familles.
Merci à Me Achache, qui vient rappeler que l’objectif premier de la prévention ne doit jamais être dévoyé en instrument de contrôle.
LIRE L’ARTICLE ICI : PMIpdf (1)
Le 1er juin 25
Cet article du Figaro de 31 mai 25 illustre parfaitement le décalage abyssal entre les décideurs compétents -au sens juridique du terme-, et la réalité de terrain ( = nous autres , qui subissons ce placement abusif ).
Demander toujours plus de moyens financiers est une ineptie , car il faut d’abord comprendre la gabegie actuelle : des administratifs idéologisés ou peu formés qui fonctionnent en circuit fermés, incapables d’individualiser un dossier. (Difficile de voir des êtres humains de chair et de sang qui souffrent le martyre.
Nous sommes devenus des statistiques et des dossiers. Victimes , telle l’informatique, de cases à cocher au lieu d’approfondir et s’adapter aux êtres en face d’eux.
Nous dommes devenus des caricatures de nous-mêmes à force de dossiers montés soigneusement à charge ).
Demandons à l’État de MIEUX gérer notre argent de contribuables et de respecter enfin sa destination initiale !
Il faut au contraire supprimer les PMI pour réorganiser le filtre des indices entre parents dangereux et parents qui ne le sont pas.
*Sur le plan du droit : faire en sorte que les juges pour enfants respectent ENFIN la défense en lisant les pièces au dossier ( car ce n’est pas le cas la plupart du temps , ce qui annihile le principe contradictoire , pourtant fondamental de notre droit !)
* Au lieu de nous assainer le » droit supérieur de l’enfant » qui maquille en réalité l’absence de justificatifs probants par le juge à coup de » danger » , notion vague et fourre-tout bien commode, au lieu d’utiliser les critères très précis de malveillance .
* Sur le plan médical : imposer un bilan sanguin officiel aux parents lors de la naissance permettrait de trier les drogués, alcooliques etc de ceux qui ne le sont pas et laisser les autres familles vivre leur vie en aidant, si besoin est, par des modules dans la maison des 1000 premiers jours.
Bref, si l’État veut jouer véritablement au pater familias, qu’il fasse de la pédagogie, au lieu de se permettre de rogner d’office nos libertés d’être avec une violence qu’il ne mesure même pas !
À moins que nous sombrions à nouveau dans une « normalisation » de la société, comme il y a 80 ans.
Déjà ont commencé les dénonciations, ce qui en dit long sur l’état d’esprit qui a été instauré il y a 15 ans ! N’hésitez pas à dénoncer, l’État vous couvre …
Pour finir : l’État se comporte comme si l’instinct maternel était inné.
À quoi sert le travail de notre philosophe Elisabeth BADINTER qui a rappelé que ce pseudo instinct est récent dans notre Histoire , il n’a jamais été inné.
Ce n’est certainement pas en retirant un bébé de sa mère que cette dernière va apprendre à devenir mère .
C’est l’inverse , si vous lisez les pédopsychiatres.
On ne naît pas parent, on le devient.
C’est l’État qui maltraite les familles de la moitié des enfants placés .
Assez de totalitarisme
Le département a investi tous les cycles de la vie sous le vocable du médico-social, de la PMI jusqu’à l’APA, sans compter le RSA, les MDPH, les centres de vaccinations, etc… Ils interviennent également pour palier les déserts médicaux. Le département est devenu très puissant. Le couple département-juge est sans appel.
Bravo de dénoncer ces défaillances car l avenir des enfants dépend de décision parfois incompréhensible.
Il est inadmissible, sans aucune preuve de défaillance de la famille, de retirer un enfant qui était heureux de vivre avec les siens. Tout cela peut-être pour « nourrir les familles d’accueil » Il faut bien que les aides demandées à l’état soit un temps soit peu plausibles ! Quel honte de faire souffrir des enfants et des familles uniquement pour justifier les aides octroyées par l’Etat. Peut-être que ces mêmes personnes n’ont pas d’enfant donc NE SAVENT RIEN D’UNE VIE HEUREUSE EN FAMILLE
On a aboli la peine de mort et bien il en va de même pour L ASE destructeur de la famille.
Et pourquoi pas manifester tous ensemble devant les politiques, nous les placements abusifs.
Combien de temps cela va prendre pour arrêter ce scandale …….
On a aboli la peine de mort et bien il en va de même pour L ASE destructeur de la famille.
Et pourquoi pas manifester tous ensemble devant les politiques, nous les placements abusifs.
Combien de temps cela va prendre pour arrêter ce scandale …….
Il n’y a aucune humanité à l’ASE. Il n’y a que des droits et des devoirs pour soit disant le bien des enfants. Le suivi des enfants est à l’abandon. On va même jusqu’à laisser tomber la scolarité des enfants. Il n’y a plus de place dans les foyers mais on continue cette politique désastreuse. Combien de SDF en France qui viennent directement de l’ASE ?.
Bonjour, y aurait-il d’autres cas similaires à celui de Aure, 45 ans, PMA ? Merci d’avance.