C’est avec une profonde tristesse que les membres de L’ENFANCE AU CŒUR ont appris la mort dramatique des parents de deux petites filles placées à l’ASE.
Précisons que ce placement était selon nos critères, tout à fait abusif, ayant fait suite à une instruction à domicile et à une IP du collège déclenchant une véritable vendetta des services sociaux sur une cellule familiale jusque là sans histoire. Les enfants ne couraient aucun danger, de multiples témoins en attestaient.
La machine du placement, aveugle et sourde a commencé par un placement à l’audience, illégal donc, d’une grande violence, puis les renouvellements de placement sur la base de rapports sociaux égrénant des critiques sur les parents, avec constance et mauvaise foi pendant des années. Les parents ont vécu un chemin de croix et de désespoir tel, que leur entente jusque là très forte s’est fissurée. La santé du père, déjà fragile, a empiré. La mère était volontaire pour essayer de gagner à elle les faveurs de l’ASE, elle faisait tout pour ne pas déplaire … le père cependant a pris la position inverse, se faisant protestataire et rare aux visites médiatisées. Leur souffrance du manque de leurs enfants, et la souffrance de enfants étaient notoires, sans cesse rappelées au juge des enfants (trois juges, toutes très jeunes, se succédant dans le dossier et procédant aux copiés collés habituels). La mère, très récemment, a fait le projet de quitter son conjoint, peut-être parce qu’elle avait compris qu’il aurait pu être un verrou empêchant le retour des enfants au domicile du fait de sa guerilla contre les SS, c’est une hypothèse vraisemblable.
Le père a lors commis l’irréparable, une monstruosité qui rend difficile de l’écrire en toutes lettres : il a empoisonné la maman, au mercure. Celle-ci est décédée au mois de janvier 2023, à l’hôpital où elle s’était rendue du fait de douleurs insupportables dont elle ne comprenait pas l’origine. Sans doute tenaillé par les remords, le père a écrit plusieurs mails à l’hôpital pour demander que la toxicité au mercure soit investiguée, déclenchant la suspicion des médecins et son arrestation. Il s’est suicidé en prison. Voilà, l’horreur absolue de ce drame, relayé par de nombreux médias. Deux petites filles désormais orphelines de 13 et 11 ans.
Comment ne pas voir dans ce drame absolu, la conséquence de l’arrachement des enfants et de l’action destructrice de la machine à broyer socio-judiciaire ? Certains, comme des journalistes, ne voient qu’un féminicide supplémentaire, L’ENFANCE AU CŒUR sait lire le drame sous jacent sans lequel jamais cette tragédie n’aurait eu lieu. L’ENFANCE EN CŒUR est en deuil.