affaire amandine- quand la protection de l’enfance cible les mauvaises familles

AFFAIRE AMANDINE : Quand la protection de l’enfance  cible les mauvaises familles

Amandine est morte. Battue, affamée, torturée. Une fillette innocente, vivant dans une famille à l’aise matériellement, avec une mère et un beau-père qui se sont révélés être ses bourreaux. Cette tragédie est survenue alors que tous les signaux d’alerte avaient été envoyés au système de protection de l’enfance.

L’école a donc fait son devoir 

Amandine  répétait à l’école  » je vais mourir »,  Trois signalements avaient été effectués  le dernier donnant même lieu à une enquête de gendarmerie. Un rapport alarmant de la CPE (conseillère principale d’éducation) a donné lieu à information préoccupante, ainsi qu’un signalement auprès du procureur.  

Pourtant, aucune mesure n’a été prise ! 

Le signalement ainsi que l’information préoccupante auraient dû entraîner des actions concrètes, mais il n’y a eu aucune enquête sociale approfondie pour évaluer la situation de l’enfant, aucune de mesure d’urgence pour lui assurer une protection adéquate, aucune OPP ( Ordonnance de Placement Provisoire) et Amandine a continué de vivre sous la coupe de parents maltraitants

EN REVANCHE,  dès qu’il s’agit de poursuivre des familles aimantes, qui, elles, ne représentent aucun danger pour leurs enfants, une armée de moyens est mobilisée. C’est l’enchaînement d’expertises, de contre-expertises, de rapports sociaux, de rencontres et d’évaluations, suivis de contre-évaluations… Aucune procédure n’est négligée lorsqu’il s’agit de juger un soi-disant ‘danger’  :  il faut évaluer si l’enfant a une pensée propre, s’il ne projette pas un transfert psychanalytique sur ses parents, ou s’il n’y a pas un étouffement lié à l’amour maternel…  Un zèle sans pareil, pour des situations dénuées de fondement, qui mènent, dans de nombreux cas, à des placements injustifiés, abusifs, destructeurs pour l’enfant et sa famille. 

Un problème récurrent que L’ENFANCE AU COEUR dénonce depuis des années

L’ENFANCE AU CŒUR ne découvre pas ce problème aujourd’hui. Depuis des années, nous dénonçons un système de protection de l’enfance dévoyé, obsédé par des familles non maltraitantes pendant que les vrais drames passent à travers les mailles de leur  filet de pêche !!!

Combien d’enfants victimes de maltraitances avérées continueront-ils à mourir sous les coups de parents tortionnaires, tandis que des moyens colossaux sont gaspillés dans des situations non seulement inutiles, mais qui aboutissent à  la destruction de familles aimantes ?

Rappelons-le : l’ASE, c’est 10 milliards d’euros par an. Dix milliards issus des impôts des contribuables… Dix milliards pour alimenter un système qui laisse passer des drames comme celui d’Amandine, tout en infligeant une violence institutionnelle en arrachant des enfants aimés à leurs familles bienveillantes.

C’est tout simplement insupportable

L’Aide Sociale à l’Enfance s’attaque aux mauvais cibles

Les faits parlent d’eux-mêmes. L’ENFANCE AU COEUR voit  chaque jour des familles aimantes mises sous pression, harcelées, voire brisées par des décisions arbitraires. Des ressources colossales sont mobilisées pour des signalements infondés ou exagérés, tandis que des enfants en danger réel, comme Amandine, sont abandonnés par les services sociaux.

Une décision de justice qui envoie un message 

L’ENFANCE AU CŒUR ne peut s’empêcher de constater que la justice, généralement si indulgente envers les agresseurs, devient implacable lorsqu’il s’agit de détourner l’attention des dysfonctionnements de l’Aide Sociale à l’Enfance. Avec des peines de 18 et 20 ans de prison pour les parents, le message est clair : la responsabilité repose uniquement sur eux,  et  le système n’avait aucune part de responsabilité.

Le cas d’Amandine n’est pas un manquement isolé,

il est symptomatique d’une défaillance structurelle de l’Aide Sociale à l’Enfance et d’une idéologie mortifère : pendant qu’on pourchasse des familles aimantes, des enfants meurent sous les coups de leurs parents maltraitants.

Depuis des années, L’ENFANCE AU CŒUR  alerte sur ces dérives parfaitement dénoncées dans le livre de notre l’avocat référent, Maître Christine CERRADA  « PLACEMENTS ABUSIFS D’ENFANTS, une justice sous influences ».

L’ENFANCE AU CŒUR continuera à se battre sans relâche pour faire cesser ces dysfonctionnements qui aboutissent à retirer des enfants de leurs familles aimantes tout en laissant des enfants maltraités sous la garde de leurs parents bourreaux.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *