Les mères protectrices : Des coupables idéales
Derrière la façade de neutralité et de bienveillance des services sociaux, l’idéologie et les dispositifs mis en place renforcent des biais délétères qui renversent les rôles : les pères violents sont perçus comme des figures à réhabiliter, tandis que les mères qui cherchent à assurer la sécurité de leurs enfants deviennent des coupables idéales.
Le système socio-judiciaire censé protéger les enfants victimes de violences intrafamiliales, se transforment trop souvent en tribunaux à charge contre les mères protectrices.
Un système qui refuse d’entendre les victimes
Quand un enfant refuse de voir un père violent, c’est sur la mère protectrice que s’abat la suspicion. Elle est accusée de :
- “Surprotection” ou “exagération” de la situation.
- Manipulation de son enfant contre le père.
- D’avoir une emprise sur l’enfant qui détruit l’image du père.
- Entrave à la relation père-enfant.
- De projeter ses propres angoisses
Le résultat ? Une inversion des rôles où la victime doit se justifier pendant que l’agresseur est soutenu.
Des professionnels mal formés qui alimentent le déni
Trop peu de professionnels sont formés aux réalités des violences conjugales et du contrôle coercitif. Ce manque de formation entraîne des décisions absurdes et dangereuses :
On impose aux mères de prouver ce qu’elles ont déjà démontré. Les procédures s’éternisent, obligeant les enfants à revivre leur trauma à chaque visite imposée.
On refuse de voir le cycle des violences. Un homme violent envers sa compagne ne devient pas miraculeusement un père bienveillant.
On ignore la parole des enfants. Lorsqu’ils expriment leur peur, on préfère croire qu’ils sont manipulés par leur mère.
Les violences psychologiques et le harcèlement judiciaire remplacent les coups.
Les pères violents restent écoutés : Ils exploitent ces espaces pour se victimiser et inverser les rôles, alors que la responsabilité des violences repose uniquement sur eux.
Le maintien du lien parental devient une arme. Les pères violents utilisent chaque prétexte pour maintenir leur emprise sur les mères et les enfants.
Les institutions continuent de protéger les agresseurs. Plutôt que d’enquêter sur les raisons du rejet de l’enfant, on le force à revoir son agresseur, quitte à le traumatiser davantage.
Les violences psychologiques et le harcèlement judiciaire remplacent les coups.
Il faut revoir d’urgence le rôle des espaces médiatisés
C’est un parfait exemple puisque ces structures sont censées garantir la sécurité des enfants. En réalité, elles les exposent davantage.
Le maintien du lien à tout prix avec l’agresseur prime sur la sécurité des victimes.
Les mères protectrices ne sont pas reconnues comme des alliées, mais comme des accusées.
Les violences sont minimisées sous prétexte qu’elles sont « psychologiques » ou « passées ».
Bonjour, je vis tellement cette situation depuis plusieurs années ! 3 inspections CRIP suite à des signalements calomnieux et 9 auditions en gendarmerie suite à des plaintes avec dénonciations calomnieuses de mon ex conjoint et père de notre fils, maintenant âgé de 7ans. Je suis la plus calme possible pour traverser cet abandon sociétal. Un expertise psychologique faite pour toute la famille était très claire en 2021, mais aucun juge n’a bien voulu la prendre en considération ni les enquêtrices de la dernière enquête CRIP. Alors, récemment, j’ai demandé de l’aide auprès d’une avocate spécialisée pour les mineurs (je vis près de Vannes), car on en est à une MIJE mandatée par la JE et je sens déjà les multiples a priori d’un assistant social. Heureusement, les documents et les faits sont probants, mais faut-il encore qu’ils acceptent de les recevoir et de les lire. Si vous connaissez une avocate qui pourrait me comprendre et m’accompagner pour une audience JAF au mois de juin, je serais très intéressée.
Merci pour votre retour, et en attendant, merci pour vos articles et votre engagement pour l’évolution de la protection des enfants !
Bien cordialement
Isabelle Mariet
Bonjour, je vis tellement cette situation depuis plusieurs années ! 3 inspections CRIP suite à des signalements calomnieux et 9 auditions en gendarmerie suite à des plaintes avec dénonciations calomnieuses de mon ex conjoint et père de notre fils, maintenant âgé de 7ans. Je suis la plus calme possible pour traverser cet abandon sociétal. Un expertise psychologique faite pour toute la famille était très claire en 2021, mais aucun juge n’a bien voulu la prendre en considération ni les enquêtrices de la dernière enquête CRIP. Alors, récemment, j’ai demandé de l’aide auprès d’une avocate spécialisée pour les mineurs (je vis près de Vannes), car on en est à une MIJE mandatée par la JE et je sens déjà les multiples a priori d’un assistant social. Heureusement, les documents et les faits sont probants, mais faut-il encore qu’ils acceptent de les recevoir et de les lire. Si vous connaissez une avocate qui pourrait me comprendre et m’accompagner pour une audience JAF au mois de juin, je serais très intéressée.
Merci pour votre retour, et en attendant, merci pour vos articles et votre engagement pour l’évolution de la protection des enfants !
Bien cordialement
Isabelle Mariet
imaginez lorsque c’est un père qui dénonce une mère violente et que l’ainé l’a dit à plusieurs reprises mais la justice ne fait rien … Comment broyer des vies.