L’ASSASSINAT D’ENGUERRAND PAR SON PERE : ANALYSE DE L’ENFANCE AU COEUR

L’assassinat d’Enguerrand par son père est un drame absolu qui plonge dans une grande tristesse tous les acteurs de la protection de l’enfance.

L’ENFANCE AU COEUR exprime sa profonde empathie à la Maman du petit garçon. Les faits de cette affaire paraissent clairs : un père pervers narcissique du genre le plus dangereux, « non identifié » par la justice ni par les experts, a tué son enfant plutôt que d’en perdre ce qui s’appelait anciennement « la garde ».

Ce père trouvait tout à fait normal que la mère de l’enfant ait des droits réduits à la portion congrue – ce qui est le premier signe permettant de détecter un pervers narcissique.  Il avait oeuvré pour disqualifier la mère et pour faire tomber sur le dossier et sur son vrai visage, le voile du conflit conjugal, fourre-tout stupide que les juges « gobent » avec enthousiasme tant cela facilite les choses.

Car le problème est bien là : l’absence de clairvoyance des juges face à la perversion narcissique est directement à l’origine de ce drame, de même que la même absence de clairvoyance de la part des services sociaux. Pourtant, leur expérience professionnelle et de terrain devrait les rendre très perspicaces et à même de voir rapidement le masque de la perversion narcissique, or dans cette affaire le père assassin a pu tromper son monde pendant 4 ans !

Que dire aussi du combat de la mère qui a besoin d’aller à la Cour d’appel pour voir ses droits s’élargir, alors que le rapport d’expertise conclut à la nécessité qu’ils soient élargis en vue du retour de l’enfant chez elle !

L’ENFANCE AU COEUR n’a pas les pièces du dossier, mais il est si typique qu’il est facile de comprendre les errements des experts qui ne comprennent ce qui se joue que tard, la lenteur de la justice qui pour « débloquer » des DVH impose la saisine de la juridiction supérieure et des mois d’attente, et ENFIN ET SURTOUT un Parquet sourd à toutes les plaintes de la mère, comme il est sourd aux plaintes de femmes en danger de mort !

MAIS QUE FAIT LE PARQUET ? Si prompt à agir en cas de délit financier, si prêt à intervenir dans les affaires politico-médiatiques, il est aveugle et sourd dans les affaires familiales, c’est une constante, c’est une vérité que constate chaque jour L’ENFANCE AU COEUR et qu’il faut dénoncer haut et fort ! Ce drame absolu aurait pu être évité, c’est une certitude, et des drames de cette espèce sont en préparation dans toute la France, il faut le savoir. L’ENFANCE AU COEUR appelle à la vigilance tous les avocats, tous les juges et tous les intervenants sociaux qui visiblement ne savent pas déterminer ce qu’est la perversion narcissique.

L’ENFANCE AU COEUR le répète : un père qui se réjouit et trouve normal que la mère de son enfant ne voie que très peu celui-ci a tous les risques d’être un PN. Or quand une mère a si peu de droits, que l’enfant la voit si peu, il y a toutes les chances pour que le père puisse exercer son EMPRISE – et non pas une aliénation parentale qui est un concept pseudo scientifique.

Ce concept du SAP, sous ses allures scientifiques n’est qu’un instrument pour désenfanter les mères. Mais en revanche l’emprise existe, et ELLE EST RENDUE POSSIBLE en bafouant les droits des mères, car une mère qui ne voit plus son enfant ou le voit très peu est exposée à ce que son enfant soit instrumentalisé contre elle et perde tous ses liens d’attachement avec elle.

Il est donc impératif et de bon sens que les décisions, sauf exception (mères maltraitantes de façon avérée) ne prescrivent pas pour la mère des DVH médiatisés ou libres minimes, car ils sont le premier pas vers une emprise possible du père.

Il convient aussi que le diagnostic « conflit conjugal/parental » cesse d’être la tarte à la crème de ces dossiers, cachant la maltraitance de l’enfant, la maltraitance de la mère, les violences sexuelles sur l’enfant (dont chacun sait qu’à 98% elles sont le fait du père). Les attaques en règle contre l’amour maternel, la référence maternelle, le lien privilégié mère/enfant, relèvent d’une idéologie mortifère, et ce drame en est la parfaite et épouvantable démonstration.

La justice au sens large doit se ressaisir, anéantir la place de la mère auprès de l’enfant conduira à un chaos sociétal. L’ENFANCE AU COEUR espère que cette mère aura le courage de traîner l’Etat en justice, pour lui reprocher sa faute lourde. En effet les placements abusifs existent, et L’ENFANCE AU COEUR les dénonce sans relâche. Mais dans le cas de ce petit garçon, puisque la justice ne voyait pas qu’il devait être chez sa mère, au moins aurait-elle dû tout faire pour le protéger, en l’occurence, la propre mère de l’enfant demandait le placement, mais le juge ne l’a pas placé.. La Justice marche sur la tête dans notre pays, plaçant un enfant quand il ne faut pas, créant par là même une souffrance insoutenable, ne plaçant pas l’enfant quand il le faut (rappelons néanmoins que le placement devrait être une solution de dernier recours) … les juges vivent sur une autre planète, et l’idéologie est à l’oeuvre. Les enfants et les mères en sont les victimes. Cherchez l’erreur.

https://mobile.francetvinfo.fr/societe/justice/un-pere-et-son-fils-retrouves-carbonises-son-avocate-avait-alerte-sur-une-situation-de-detresse-psychique-intense_3508639.html?fbclid=IwAR04PWX7_RHCePF3GF-6RdI-e11DNc8cY7ytdI80lv1OaMnIM-MiVJWuJOU#xtref=http://m.facebook.com/

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