L’ENFANCE AU COEUR parle souvent du laxisme de la justice en matière pénale, quand des enfants sont victimes de délits ou de crimes sexuelles.
Que dire alors de sa lenteur ?! 😡
La présente affaire ( article ci dessous) dans laquelle trois hommes sont condamnés aux assises trente ans après, est emblématique de cette lenteur – on croit à une plaisanterie! Et ce d’autant plus qu’un des accusés principaux a reconnu les faits !
Or un coupable qui reconnaît les faits et n’est condamné que trente ans après les faits, c’est une victime envoyée au purgatoire.
La victime est en grande souffrance, si elle attendait une « réparation » de la justice ou une possible reconstruction morale, la voilà face au pire dysfonctionnement qui soit : des délais hallucinants. On apprend aussi que le coupable avait fait pratiquer sur sa personne une castration chimique, ce qui lui a permis de rester en liberté !
Or la prison n’est pas faite que pour éviter la récidive, du moins c’est ce que l’on croyait jusqu’à ce qu’on prenne connaissance de la justice très originale de cet incroyable fait divers. La justice doit sanctionner, tout simplement, et non pas faire des arrangements aussi choquants.
En réalité la justice est en telle démission dans cette affaire, que l’on peut affirmer que la victime est dans une prison morale depuis trente ans tandis que le coupable a pu éviter de payer son crime pendant la même durée. Le constat est épouvantable,
et il faut espérer que la victime saisira la CEDH pour faire condamner la France et sa lamentable « justice à la française ».