L’ENFANCE AU COEUR s’indigne contre l’aménagement qui a été effectué sur la peine de Franck Cottard.
Malgré une condamnation de trois ans de prison dont une année ferme, CE QUI EST UNE PEINE RIDICULEMENT BASSE COMPTE TENU DE LA GRAVITÉ DES FAITS, un aménagement a été trouvé permettant a l’ancien maire d’Etretat de l’éviter. La peine devient une assignation à domicile avec bracelet électronique…
La libération de la parole, l’accumulation de témoignages et trois ans d’instruction se sont conclus par la tenue de ce procès. Indispensable pour les victimes A CONDITION QUE L’INSTITUTION JUDICIAIRE RENDE UNE VRAI JUSTICE !
Celles ci ayant été agressées dans des salles de classes, de primaire. Des lieux censés protéger les enfants. Des témoignages glaçant ont été apportées au cours de la séance. Les faits s’étant déroulés en plein cours devant d’autres élèves. En plein après-midi, Franck Cottard alors instituteur, demandait à quelques une de ses élèves de venir sur ses genoux faire une lecture et en profitait pour les caresser « discrètement au niveau des fesses, des cuisses, de la poitrine » . Scènes qui semblent irréelles ! On parle, ici, d’une classe de primaire, de CM1 !ET D’UN TRAUMATISME COLLECTIF !
Six d’entre elles ont accepté de témoigner, bilan bien mince car d’après ces mêmes personnes il en existe bien d’autres. IL S’AGIT DONC DE LA FACE ÉMERGÉE DE L’ICEBERG
Certaines ont préféré ne pas le faire. D’AILLEURS LES STATISTIQUES MONTRENT QU’UNE VICTIME SUR 10 OSE RÉVÉLER DES FAITS D’AGRESSIONS SEXUELLES
Le traumatisme ces jeunes filles, ET LA DOULEUR DES PARENTS MÉRITAIT UNE SANCTION DIGNE DE CE NOM. Ces jeunes victimes, dont les parents ne pouvaient pas soupçonner qu’au sein même de l’etablissement scolaire se trouvait un prédateur. Un individu connu, reconnu, devenu une personnalité publique du fait de sa qualité de Maire.
Surtout, nous pouvons être inquiets et s’indigner sur la facilité avec laquelle cet homme a pu perpetrer ces actes ignobles. D’après certains temoignages, les premiers attouchements remontent a 2005. Il se pourrait que d’autres suivent…
Les dernieres aggressions ont été commises en 2018. L’éducation nationale, mise au courant de l’ouverture d’une procédure judiciaire l’a suspendu aussitôt de ses fonctions.
LE NOMBRE DE VICTIMES POURRAIT DONC ÊTRE BEAUCOUP PLUS IMPORTANT
On s’indigne DE la réaction tardive de l’éducation nationale qui a attendu l’ouverture d’une instruction pour agir !!! L’éducation nationale n’effectue elle pas un contrôle suffisant sur ses instituteurs ? Poser la question est déjà problématique…
L’éducation nationale a manifestement failli et a livré des enfants sans défense à un individu dangereux. Une remise en question de sa part est indispensable.
On n’ose imaginer la honte, la terreur envahir les habitants d’Etretat pour avoir élu un homme ayant été reconnu coupable de tels actes. Une si longue période d’impunité (a priori) est intolérable.
En effet, la parole a mis plus de 13 ans pour se libérer.
Au vu de tous les éléments à notre disposition, nous pouvons affirmer que la peine est bien trop légère compte tenu de la gravité des faits. Si la société veut que ce genre d’agissements cesse, il faut à tout prix sanctionner ces auteurs ET INSTALLER DES PROCESSUS DE PROTECTION AU SEIN DE L’ÉDUCATION NATIONALE
L’ENFANCE AU COEUR ALERTE TOUS LES PARENTS : LES PREDATEURS VONT LA OÙ SE TROUVENT LES ENFANTS