Analyse de L’ENFANCE AU COEUR
L’ENFANCE AU COEUR aime poser des questions dérangeantes, et celle-ci, l’est particulièrement : Comment se fait-il que de jeunes mineures placées en foyer ou famille d’accueil, puissent se livrer à la prostitution de manière habituelle, sans que l’encadrement l’Aide Sociale à l’Enfance ne s’en rende compte ?
Loin d’être un fait divers isolé, les médias se font régulièrement l’écho de cette dépravation de mineurs alors même que l’Aide Sociale à l’Enfance est leur gardien et doit répondre de leur sécurité et de leur moralité. La question est de savoir comment les services sociaux, si prompts à mettre les familles sur la sellette et à les suivre à la trace – voire à les dénoncer pour des motifs très souvent sans rapport avec la maltraitance – peuvent être aussi sourds et aveugles une fois que les enfants sont sous leur responsabilité ?
L’ENFANCE AU COEUR craint de savoir que le business AiSE, comme beaucoup de business, aurait la mauvaise habitude de faire « rentrer des clients » – et donc du chiffre d’affaires – pour ensuite repartir en prospection.
Que les bons et compétents éducateurs qui lisent ceci – il y en a, mais ils sont peu nombreux – ne s’offusquent pas, personne d’un peu honnête ne peut nier le chiffre d’affaires colossal que représente en France le placement des enfants. Dès lors, il serait bien étonnant qu’une logique de rentabilité reste longtemps absente de ce système de placement … Le placement d’un enfant, c’est plus de 7000 euros par mois qui rentrent dans les poches du Conseil départemental, avec son corollaire d’emploi et de rentabilité des lieux dédiés (un foyer qui s’ouvre doit se remplir).
La seule comparaison de la carte nationale des juridictions et du nombre de foyers est parlante : plus il y a de foyers plus ils se remplissent ! Dès lors une fois que les services sociaux ont obtenu un placement, il faut songer au suivant, de même qu’un commerçant a besoin du renouvellement de sa clientèle. L’ASE est donc très occupée à gérer ses affaires, et les « clients » déjà engrangés sont peut-être moins intéressants, et complètement livrés à eux-mêmes.
Les dérives sont si multiples, si graves, si fréquentes, que L’ENFANCE AU COEUR est preneuse de toute autre explication si quelqu’un a une idée !! Mais il n’y en a pas.
Des jeunes filles qui vivent dans un foyer de l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE) et qui se prostituent sans qu’aucun éducateur ne s’en rende compte, est un phénomène tellement abject et inadmissible que force est de penser qu’elles ne font plus l’objet de la vigilance éducative qui leur est due car le système, engorgé, incompétent bien souvent et orienté vers le renouvellement de la population des enfants placés a d’autres objectifs que leur sécurité, leur intégrité et leur bien-être.
Bien entendu, l’explication la plus répandue ne sera pas celle-là et L’ENFANCE AU COEUR est habituée à entendre rabâcher « que la protection de l’enfance manque de personnel formé et manque de moyens » … mais comment croire que ce sont ces manques qui font que des jeunes filles de 14 ans peuvent se prostituer dans des hôtels pendant la journée, ne pas fréquenter l’école et rentrer le soir au foyer comme si de rien n’était ! … Qui est assez naïf pour croire cette « explication » ? Le manque de moyens est une rengaine pratique qui a fait long feu, les moyens sont au contraire considérables et s’ils ne suffisent pas, c’est qu’ils sont mal gérés, détournés ou bien répandus à mauvais escient c’est à dire dépensés en vain. Cette vaine dépense est en particulier celle liée aux placements injustifiés, qui sont légion et contre lesquels L’ENFANCE AU COEUR se bat au quotidien.
Eh oui ! Dans sa soif de « renouvellement de clients » l’ASE est affamée et préconise des placements quand il n’y aurait aucune raison de le faire, que les parents sont bienveillants et n’auraient jamais dû se voir arracher leurs enfants. Si l’IGAS a raison, et sur le terrain nous le croyons, la moitié des placements sont injustifiés, et donc abusifs, et 50% d’argent national est gaspillé ! En plus de ce gaspillage qui enrichit un système très critiquable, la protection de l’enfance est tout simplement dans un état de plus en plus lamentable.
L’ENFANCE AU COEUR n’ajoute aucune foi à la sornette du manque de moyens et du manque de formation. Les services sociaux ont bien davantage besoin de bon sens, d’humanité, d’un peu d’intuition et de prudence que de « formation », même si en effet la formation des travailleurs sociaux, en France, est la plus réduite et basique d’Europe du nord. Ne pas repérer une adolescente qui se prostitue et la laisser de fait aux mains de ses souteneurs n’est pas un manque de formation, à l’évidence ! C’est une volonté de fermer les yeux pour laisser ronronner un système qui paie bien, c’est une indifférence de gens blasés pour lesquels la souffrance des enfants est un fonds de commerce, c’est un crime quotidien que de nombreux foyers commettent tous les jours, sans que personne ne le sache – sauf si une émission de TV ou un média vient le révéler.
Réveillons-nous !
Bonjour,
Je vous ai déjà fait parvenir 3 mails, restés à ce jour sans réponse.
Comme je vous l’ai indiqué, c’est une famille au désarroi qui appelle au secours
On a arraché à ma sœur ses deux filles cadettes parce qu’un homme a violé l’une d’elle.
On a arraché à ma sœur la chair de sa chair parce qu’un monstre à jurer de détruire ma sœur et sa famille.
On a assassiné ma sœur parce que ce mon monstre a décidé d’inventer une histoire sordide que la justice de contente de croire.
Depuis plus de 2 ans, ma sœur n’a pas vu ses filles.
Elle est désormais détruite et suivie par un psychiatre.
Les droits de visite de mes parents ont été suspendues en raison d’une volonté de la part de l’ASE de rompre les liens entre mes nièces et ma famille.
L’ASE a obtenu la suppression des droits de visite du papa parce qu’elle veut exclure de la vie de mes nièces toute la famille.
L’ASE manipule mes nièces qui étaient très proche de leur mère et grands-parents en prétendant qu’ils sont toxiques.
Tout ce que je viens de lire sur votre site est exactement mot pour mot tout ce que nous vivons.
Ma nièce la plus jeune est handicapée et ne sait plus qui est sa mère par une volonté délibérée de la part de l’ASE, de la justice française de détruire les liens de filiation.
C’est donc une famille brisée, perdue et bien en peine qui vous sollicite une nouvelle fois.
Cordialement