1 700 prédateurs identifiés en poste auprès d’enfants : un scandale national
L’annonce officielle est tombée : plus de 1 700 personnes déjà en poste auprès d’enfants viennent d’être identifiées comme ne devant pas exercer ces fonctions. Ce chiffre, glaçant, révèle l’ampleur des défaillances de notre système de protection de l’enfance.
À L’Enfance au Cœur, nous ne pouvons que dénoncer avec force cette situation. Depuis des années, nous alertons sur les failles béantes qui laissent des enfants à la merci de prédateurs. Loin d’être un accident isolé, ce scandale illustre un manque de rigueur systémique : absence de contrôles, retard dans la mise en place de l’attestation d’honorabilité, inertie des institutions face à un danger connu.
Un chiffre qui dit tout
1 700, c’est l’équivalent d’une petite ville entière de personnes potentiellement dangereuses placées au cœur de la vie des enfants : dans les écoles, les centres de loisirs, les associations, les clubs sportifs.
Comment peut-on accepter qu’autant d’individus aient pu travailler des années au contact direct des plus vulnérables sans qu’aucun dispositif sérieux ne vienne les écarter ? Combien d’enfants un seul prédateur est-il capable d’agresser ? Cela représente des milliers et des milliers d’enfants !!
Un système trop souvent dans le déni
On nous parle aujourd’hui d’attestation d’honorabilité comme si c’était une innovation. Mais pourquoi avoir attendu si longtemps ? Pourquoi avoir laissé ces personnes s’installer auprès des enfants, alors même que des fichiers judiciaires comme le FIJAIS existaient depuis longtemps ?
La vérité est que notre société tolère l’inacceptable, en fermant les yeux jusqu’à ce que l’indignation médiatique oblige à réagir.
Pendant ce temps, des vies sont brisées, des enfances volées.
Il est urgent d’agir
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Contrôles systématiques et réguliers pour toute personne en poste auprès des enfants, salariés comme bénévoles.
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Audits indépendants pour mesurer l’efficacité réelle du dispositif et identifier les zones d’ombre.
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Sanctions dissuasives contre les institutions qui n’appliqueraient pas strictement ces obligations.
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Soutien renforcé aux victimes, car derrière les chiffres, il y a des enfants qui ont subi des traumatismes irréversibles.
La protection de l’enfance n’est pas une option
Ce scandale ne doit pas être une énième annonce gouvernementale qui s’essouffle au bout de quelques semaines.
Il devrait être le point de départ d’une réforme de fond, où la protection des enfants serait érigée en absolue priorité nationale.
Hélas, cela n’intéresse pas nos dirigeants !



Les enfants ne votent pas. Il est plus simple de s’en prendre à ceux qui dénoncent pour que d’autres conservent leurs privilèges.