Encore un !
Patrick Genevaux, 39 ans , directeur du Pôle Solidarités et de l’Aide sociale à l’enfance du Département du Nord, a été mis en examen pour détention d’images pédopornographiques. D’après le parquet, il a reconnu les faits. Des images insoutenables, représentant des abus sur enfants, ont été retrouvées à son domicile. L’alerte est venue de la plateforme Pharos. Ce n’est pas une rumeur : c’est un fait judiciaire.
Ce monsieur avait une fonction bien précise.
Il était le chef d’orchestre de la “protection de l’enfance” dans tout le département du Nord.
C’est lui qui supervisait les services chargés de s’occuper des enfants retirés à leurs parents.
C’est lui qui représentait son institution devant les parlementaires lors de la commission d’enquête sur les défaillances de l’ASE.
Et aujourd’hui, on nous parle d’un an de prison avec sursis. Un an. Sursis. Rien.
Voilà où nous en sommes.
Un homme peut consommer des images d’enfants violés et continuer, des années durant, à piloter des services censés les protéger. Et la justice ne tremble même pas en requérant une peine symbolique.
À L’Enfance au Cœur, nous ne sommes pas étonnés. Nous sommes en colère.
Car ce genre d’affaire n’est pas un dérapage isolé. Ce n’est pas un grain de sable dans une machine bien huilée.
C’est le symptôme d’un système opaque et gangréné, qu’il faut maintenant anéantir !
Les prédateurs savent où aller.
Ils ciblent les lieux où les enfants sont seuls, vulnérables, sans leurs parents, sans défense : foyers, placements, familles d’accueil, hôpitaux, institutions.
Et trop souvent, ils y sont accueillis, promus, couverts.
Que dire aux familles à qui on a arraché leurs enfants au nom de “leur sécurité” ?
Que dire à ces enfants, placés dans un système dont certains des hauts responsables téléchargent des vidéos de leur souffrance ?
Nous posons une question simple : qui protège qui ?
Le 2 juillet 25,
Nous nous trouvons confrontés à un système étatique, donc public, sans obligation de résultat aucune, comme dans tous les systèmes administratifs.
Sauf qu’ici il s’agit d’enfants, de NOS enfants où l’État joue les pater familias avec ceux que nous avons de plus chers.
Avec les résultats abominables à au moins cinquante pour cent !
Le gouvernement, les ministres concernés ne font rien par ignorance ou par idéologie.
Mais ce silence va se transformer tragiquement en but inavoué extrémiste. ( De droite ou de gauche..)
Les parents d’enfants placés abusivement n’ont aucun capital social ( gens influents de toutes sortes ) dès lors, les services dits sociaux jouent sur du velours au point que certains se croient su dessus de tout soupçon surtout à la tête d’une ASE. !
Quand y aura-t-il un réveil des bonnes consciences , âmes vaillantes et influentes qui prendront les rênes pour dissoudre ce système bien ancré, hélas !
Écrivons chacun à notre Président de la République : devant cette avalanche de désespoir il va découvrir un pan entier du pays, le sien..