L’ENFANCE AU CŒUR prend largement sa part dans l’indignation que déclenchent forcément les révélations « visuelles » de ZONE INTERDITE, l’émission consacrée aux violences exercées par l’Aide Sociale à l’Enfance sur des enfants placés.
L’ENFANCE AU CŒUR, ne découvre pas ce sujet qui est une honte pour notre pays( les violences institutionnelles) puisque les parents qui toquent à notre porte et les mineurs placés abusivement que l’avocat de l’association parvient à tirer des greffes du système, nous ont conté toute cette vilénie et toute cette souffrance.
L’ENFANCE AU CŒUR a une connaissance directe d’un certain nombre de ces histoires particulières qui vont des enfants déscolarisés aux jeunes enfants dépressifs, à un âge où la dépression ne devrait jamais exister !
Tout d’abord, lorsqu’il y maltraitance et qu’une mesure de protection est prise pour l’enfant, il est abject que celle-ci soit non seulement inefficace, mais que l’enfant placé se retrouve violenté par le service de protection lui-même.
L’ENFANCE AU CŒUR connaît ces toutes jeunes filles qui entrent au foyer et en ressortent bien longtemps après, marquées par des épreuves morales qu’elle ne peuvent pas exprimer. Il est ignoble de profiter de la vulnérabilité d’un enfant et du fait qu’il n’a plus ses parents pour l’aider. A ce stade, c’est presque du sadisme !
Le cœur du combat de L’ENFANCE AU CŒUR c’est qu’un enfant ne soit jamais envoyé en ces lieux pour des motifs erronés.Il y a des mineurs fracassés par leur famille et qu’il faut placer impérativement en espérant les protéger, mais attention ! il y en a autant qui ont une famille aimante et bienveillante dont on les prive pour des motifs insuffisants et erronés. Pour les mineurs qui sont maltraités, il faut préférer au placement en institution, toutes les possibilités alternatives, et principalement le confiement à un tiers digne de confiance qui peut être un membre de la famille ou un proche. Pour les mineurs dont la famille est bienveillante, il ne faut JAMAIS les placer, or c’est exactement le contraire qui se produit et cela porte un nom : le placement abusif. Ainsi, il est impossible et malhonnête de dénoncer les mauvais traitements des enfants dans les foyers, sans aborder la question principale : les enfants qui s’y trouvent devaient-il y être envoyés ? Or la réponse est un NON ABSOLU. Et c’est un point fondamental, car si moins d’enfants étaient envoyés en foyer pour des raisons obscures et insuffisantes, ceux qui n’ont pas la possibilité d’être confiés à un tiers digne de confiance et n’ont d’autre choix que d’y aller, seraient forcément mieux encadrés ! Des foyers trop pleins produisent forcément des méthodes d’encadrement et « d’éducation » critiquables, dangereuses et dans certains cas délictuelles. Il y a donc un « sujet » grave qui doit être traité, et la seule réponse que l’on entend, à savoir déverser encore dans le secteur de la protection de l’enfance, force millions d’euros, est une aberration. C’est comme mettre deux gilets contre l’incendie en laissant le feu brûler ! L’ENFANCE AU CŒUR plus que jamais, appelle à une prise de conscience des citoyens et des pouvoirs publics sur la grave question des placements abusifs d’enfants, et rappelle que le journal MARIANNE y a consacré vendredi 17 janvier 2020 un dossier de 6 pages qu’elle invite tout le monde à lire, et rappelle aussi que récemment le journal FAKIR en a fait autant. Ainsi, personne ne pourra dire « qu’il ne savait pas » et après ZONE INTERDITE, saura de quoi il s’agit.
Une de mes amie a 2 enfants placés et j essaie de l aider mais nous avons besoin de conseil