Nous nous souvenons des cris glaçants de Lily-Rose qui ne voulait pas retourner chez son père car « il lui mettait son zizi sur le sien ». Depuis la petite a été entendue, elle a réitéré ses accusations, elle a confirmé que son papa l’agressait sexuellement. En conséquence, la justice a décidé de la remettre à …. son père.
Si la justice montre ainsi son visage aux citoyens qui ne le connaissaient pas encore : Cruelle et impitoyable avec les enfants, les remettant à l’agresseur après avoir reçu leur témoignage de viol, mais humaine et compatissante avec les prédateurs, leur laissant une 2eme, 3eme chance en fixant des peines de prison souvent avec sursis, L’ENFANCE AU COEUR dénonce le nouveau traitement médiatique de cette affaire. En effet, on peut lire dans plusieurs journaux « l’affaire n’est pas si simple », la petite est au coeur d’une bataille judiciaire », « le père n’a pas vu sa fille depuis 6 ans » !
Comme l’affaire Outreau, la presse vient-elle encore une fois au secours des accusés ? Utilisant le même langage que les prédateurs qui se défendent » l’enfant est aliéné », « la mère a tout inventé », la presse a vite fait d’oublier l’enfant et sa souffrance manifeste. Interviewant le père accusé, celui-ci s’est défendu avec les arguments habituels, qui amènent les mères désespérées et détruites, à solliciter l’aide de L’ENFANCE AU COEUR pour récupérer leur enfant.
Elles nous implorent de médiatiser leur affaire. L’affaire Lyli-Rose montre hélas que la médiatisation n’a pas d’impact sur les décisions judiciaires, dussent-elles détruire un enfant, et que la presse, se conduisant comme des « petits juges » avec des « petits arguments » défiant le bon sens, n’est pas prête à se saisir de ce sujet de société révoltant: la remise de l’enfant à l’agresseur dans les affaires de viol.
L’ENFANCE AU COEUR continue le combat et appelle tous les citoyens à se mobiliser pour protéger l’enfance.