L’ENFANCE AU CŒUR auditionnée par la commission d’enquête consacrée aux placements abusifs à l’Assemblée nationale
mardi 11 février 2025 à 18 heures 30.
Table ronde, retransmise en direct et en différé sur le site de l’Assemblée nationale
LEAC entend dénoncer :
- Les placements abusifs et arbitraires : Des décisions de placement fondées sur des critères flous, variables et laissés à la seule interprétation des services sociaux, souvent sans fondement concret, ni preuve de danger imminent pour l’enfant.
- La puissance des services sociaux : Les services sociaux jouissent d’une grande autorité et de décisions qui manquent souvent de contrôle externe, laissant place à des abus de pouvoir et des décisions prises dans un contexte de manque de transparence.
- Le bafouement du droit à la famille : L’ignorance systématique du droit fondamental d’un enfant à vivre dans sa famille, sans une justification solide et indépendante. Ce droit est trop souvent sacrifié au nom de critères subjectifs.
- La souffrance des enfants : Les placements abusifs entraînent des souffrances profondes pour les enfants, qu’il s’agisse de ruptures affectives, de déracinement ou de mal-être psychologique, avec des conséquences à long terme.
- Le bafouement de la CIDE (Convention Internationale des Droits de l’Enfant) : L’utilisation mal orientée du principe de « l’intérêt supérieur de l’enfant », qui, au lieu de protéger l’enfant, devient parfois un outil de justification des décisions de placement, sans véritable respect de ses droits.
- La notion de « danger » : L’utilisation extensible de la notion de danger, parfois mal interprétée, pour justifier des placements qui ne reposent sur aucune évidence tangible et ne tiennent pas compte du contexte familial global.
- Les concepts utilisés: La mise en avant des notions comme « l’emprise », « le conflit de loyauté », et autres termes psychologisants souvent utilisés pour couper les liens familiaux sans tenir compte du traumatisme que cela peut causer à l’enfant.
- Les 9 milliards d’euros dépensés chaque année : Une somme colossale allouée à la protection de l’enfance, mais qui semble déconnectée des résultats réels et de l’efficacité du système. L’absence de véritable évaluation des impacts de ces dépenses suscite de nombreuses interrogations.
- L’absence de suivi et de soutien post-placement : Après un placement, les enfants et les familles sont laissés souvent sans soutien adapté, accentuant la souffrance des jeunes et compliquant leur retour à un environnement stable et familial.
- L’incohérence des pratiques départementales : Les pratiques disparates entre départements rendent le système incohérent, avec des décisions prises de manière inégale d’un territoire à l’autre, ce qui crée une injustice systémique.
- L’opacité du système : Un système qui manque de transparence dans ses décisions et procédures, avec des familles souvent laissées dans l’ignorance des critères justifiant un placement, et un contrôle judiciaire insuffisant.
LEAC plaide pour une réforme en profondeur du système de protection de l’enfance, dans le respect des droits humains et en mettant en place des critères clairs et objectifs, un suivi post-placement adapté, et une gestion transparente des ressources publiques.
Peut-on également abirder la question de « présomption de culpabilité » ou les parents se retrouvent auprès d’un juge, sans que la présence d’un avocat soit obligatoire comme en matière pénale ?
Par ailleurs, j’aimerais que la question du huis clos systematique de ces audiences soient abordée.
Enfin, il serait intéressant d’encadrer la pratique des JE, en les obligeant a répondre sous quinzaine a toute sollicitation des parents et/ou leur avocat.
Vous pouvez rajouter l’absence de formation sur les troubles neurodeveloppementaux. Si un parent refuse le handicap de son enfant le parent protecteur est lunché par les services sociaux !
Notre famille souffre dans sa chair et fans son âme de la barbarie qui consiste à retirer un nourrisson de deux mois de sa mère qui ne fume pas, ne se drogue pas, ne boit pas, n’a aucun problème psychiatrique ou psychologique , ne subit aucune maladie grave ou chronique, avec de surcroît un casier judiciaire vierge.
Il parait que nous sommes nombreux en ce cas.
Pourquoi les services sociaux ne prouvent-ils aucune urgence ou un danger imminent ?
Quand le milieu est plutôt diplômé et aisé, il est des questions à se poser sur les directives du département, envers ses services sociaux.
Il convient de rappeler que l’État procure 9000€ mensuels aux départements !
Comment cette manne est-elle répartie et quid du reliquat ?
Comment se fait-il que La Cour des Comptes n’enquête pas de manière plus ciblée, par département, au moment où notre pays traverse une crise économique ( croissance faible avec inflation) doublée d’une gestion – fort ancienne – peu rigoureuse des impôts et taxes très élevés sur ses entreprises et ses concitoyens ?
Il semble qu’il y ait aussi un clientélisme bien compris dans toute cette chaîne de décisions puisque les diplômés de ces services nombreux et variés en sont absents, comme en témoigne le carnet de santé qui reste muet !
Pourquoi un enfant est-il enlevé à sa famille ?
Mystère … par absence de loyauté.
La machine infernale est lancée par le département qui peine à se déjuger .
L’État a donné des prérogatives juridiques au corps médical dont ce n’est pas la formation et des prérogatives médicales à des services sociaux qui eux aussi en sont dépourvus.
Il convient de dénoncer à tout prix et gare aux amendes encourues de l’ordre de 4500€ pour le corps médical .
En votre âme et conscience ou pour justifier votre emploi de pédopsychiatre ou de service social ?
Il est grand temps que l’État refonde de nouveaux critères et réorganise les différents filtres pour détecter les familles où des enfants sont vraiment en danger.
Sans l’association Enfance au coeur pour se faire entendre et comprendre, les familles seront décimées au fil du temps. Décimées, car le temps gâché par l’absence de ce petit être est perdu à jamais pour lui comme pour ceux qui l’aiment.
Famille MOREAU
Bonjour je suis une maman déchiré depuis qu’on m’a retiré mes enfants je ne ses pas comment faire pour me battre auprès de ses gens je ne vie plus je suis a bout comme une barrière je peux Ni avancer dans ma vie besoin d’aide svp
Mon petit fils est placé chez moi, par décision judiciaire, mais sous l’ASE (et contre son avis).Suis actuellement en évaluation. Les critères d’évaluation sont totalement subjectifs. De plus le rapprochement de la fratrie (de pères différents) est leur argument principal pour un placement en famille d’accueil, sachant que c’est un enfant qui va entrer en CP alors que son aîné entrera au collège et s’éloigne de lui, comme tout futur ado, du fait de la différence d’âge. La famille élargie dont bénéficie le petit n’est pas pour l’ASE est un argument valable. Pourtant les statistiques prouvent que le placement en famille d’accueil aboutit souvent à l’échec scolaire et donc professionnel et social. l’ASE privilégie le placement en famille d’accueil alors qu’il y a très peu de place. La famille élargie semble suspecte. C’est aberrant.
l’ASE privilégie le placement en famille d’accueil plutôt que dans la famille élargie, Leurs critères d’évaluation sont subjectifs. Le conflit de loyauté est leur argument de poids lorsque ce sont les proches qui ont dû faire les signalements afin de protéger les enfants. Le rapprochement de la fratrie (demi-frères) en est un aussi même si l’écart d’âge est très important. La famille d’accueil est pour l’ASE plus fiable que la famille élargie qui devient suspecte, lors de l’évaluation alors qu’elle était un allié avant le placement. L’intérêt de l’enfant devient une notion utilisable, à leur bon vouloir. Ils se basent sur des notions de psychologie sans consulter le psychologue référent de l’enfant. Pas de consultation non plus des enseignants. Ils estiment ce qui est bien pour l’enfant sans vraiment le connaître. Aberrant.