L’ART-LIBI DE LA PÉDOCRIMINALITÉ

 

Une société qui laisse certains artistes faire l’apologie de la pédophilie en la déguisant sous l’alibi de l’art est une société qui va mal.

La société française va mal, car de nombreux artistes utilisent cet alibi et profitent de l’impunité qu’il leur assure. Hélas, contrairement à l’apologie de racisme, l’apologie de pédophilie n’est pas inscrit dans le code pénal !  . Le stratagème est visible et grossier, l’alibi et celui qui l’utilise pourraient être facilement confondus – pourtant aucune sanction ne vient mettre un terme à ce scandale. Au contraire !

De récents exemples illustrent l’art servant d’alibi, que nous appelons carrément « l’art-libi » tant il serait utile de le dénoncer – peut-être qu’un joli mot-dièse ainsi orthographié pourrait s’avérer utile pour rendre cette dénonciation « fashion »…

Citons par exemple Gabriel Matzneff : c’est un écrivain assez connu, bien que son lectorat soit assez confidentiel (ce dont il faut se réjouir d’ailleurs !) mais auquel les médias donnent souvent une tribune.

Il a reçu en novembre 2013 le prix RENAUDOT essai, alors que son œuvre est consacrée pour une grande partie à ses exploits sexuels avec de toutes jeunes filles et des garçons pour certains mineurs de moins de dix ans.

Je cite des extraits, tant ce qui vient d’être dit peut paraître choquant au point de n’être pas crédible :

Dans un livre très explicite ( « Les moins de seize ans » 1974 ) Gabriel Maztneff  écrit  :

« (…) Ce qui me captive, c’est moins un sexe déterminé que l’extrême jeunesse, celle qui s’étend de la dixième à la seizième année et qui me semble être – bien plus que ce que l’on entend d’ordinaire par cette formule – le véritable troisième sexe. (…) En revanche, je ne m’imagine pas ayant une relation sensuelle avec un garçon qui aurait franchi le cap de sa dix-septième année. (…)

Allant encore plus loin, Gabriel Matzneff écrit dans son livre «  Un galop d’enfer » ( La Table Ronde 77-78 )  :

 » Les petits garçons de onze ou douze ans que je mets ici dans mon lit sont un piment rare.  »

 » … (Orlando, 14 ans) Son petit dos, ses jolies petites fesses semblables à des pommes, ce délicieux petit trou du cul, quelle divine étroitesse, quelle chaleur, quelle fermeté ! Après l’amour, il se plaint que je l’ai possédé trop brutalement…  » (page 281)

 » …Vendredi soir. Journée délicieuse entièrement consacrée à l’amour, entre ma nouvelle passion, Esteban, beau et chaud comme un fruit mûr, douze ans, le petit que j’appelle Mickey Mouse, onze ans, et quelques autres, dont un de huit ans…  » (page 286)

Et encore dans son livre « Mes amours décomposées » ( Journal des années 1983_1984 ), le même Gabriel Matzneff écrit à propos «  d’un joli gamin, pétillant de malice, parlant un bon anglais, écolier bien propre, treize ans » qu’il rencontre en Asie:  « Il n’a pas voulu que je le baise, mais il m’a sucé à merveille et m’a fait jouir.»

Quel scandale !

Citons maintenant Frédéric Mitterand : dans son roman (une évidente autobiographie) « La mauvaise vie » il raconte ses chasses de jeunes garçons en Thailande.

« (…) Le garçon marche dans la nuit à quelques pas devant moi. Pantalon de teinte sombre ajusté sur les hanches, étroit le long des jambes ; tee-shirt blanc qui colle au contour des épaules et à la ligne du dos ; bras nus, une Swatch au poignet, cheveux noirs avec des reflets brillants, dégagés sur la nuque. Démarche souple, allure tranquille, tout est beau, net, irréprochable. Il ne se retourne pas, il sait que je le suis et il devine sans doute que cet instant où je le regarde en profil perdu, de près et sans le toucher, me procure un plaisir violent. (…) On rit un peu sans bien se comprendre, je lui refile les billets pour deux heures avec de quoi s’offrir une autre dent en or et il sort en chantonnant. Nous sommes seuls. Mon garçon n’a pas dit un mot, il se tient devant moi, immobile, le regard toujours aussi droit et son demi-sourire aux lèvres. J’ai tellement envie de lui que j’en tremble. (…)Je m’arrange avec une bonne dose de lâcheté ordinaire, je casse le marché pour étouffer mes scrupules, je me fais des romans, je mets du sentiment partout ; je n’arrête pas d’y penser mais cela ne m’empêche pas d’y retourner. Tous ces rituels de foire aux éphèbes, de marché aux esclaves m’excitent énormément. La lumière est moche, la musique tape sur les nerfs, les shows sont sinistres et on pourrait juger qu’un tel spectacle, abominable d’un point de vue moral, est aussi d’une vulgarité repoussante. Mais il me plaît au-delà du raisonnable. La profusion de garçons très attrayants, et immédiatement disponibles, me met dans un état de désir que je n’ai plus besoin de refréner ou d’occulter. L’argent et le sexe, je suis au cœur de mon système ; celui qui fonctionne enfin car je sais qu’on ne me refusera pas. Je peux évaluer, imaginer, me raconter des histoires en fonction de chaque garçon ; ils sont là pour ça et moi aussi. Je peux enfin choisir. (…)

Le réflexe est de penser que ces textes sont punissables pénalement.

Précisons tout d’abord que si Frédéric Mitterrand a tenté de sauver les apparences en déclarant que ce texte était avant tout littéraire et fantasmagorique,  ce n’est pas le cas pour Gabriel Matzneff, qui lui, a affirmé son goût pour les enfants, parlant même d’oeuvre auto-biographique !

L’alibi de la littérature aurait pu cependant permettre à ces deux pédocriminels qui se vantent de leurs exploits et les content avec complaisance et des effets de style, d’échapper aux poursuites judiciaires … si elles avaient eu lieu !

Or comme l’apologie de pédophilie n’est pas dans le code pénal, seule la loi sur la liberté de la presse du 29 juillet 1881 permettait de poursuivre les auteurs. Encore eut-il fallu respecter le délai de prescription de… 3 mois !

Ce délai beaucoup trop court permet à des littérateurs de toute espèce de se vanter de leurs crimes … les associations réfléchissent à la manière de s’attaquer à ce scandale : allonger le délai ? Voir enfin l’apologie de la pédophilie incriminée de manière claire et précise ?

Les chantiers existent, L’ENFANCE AU CŒUR y prend sa part. Elle a en effet rédigé une proposition de loi visant à interdire l’apologie de pédophilie, qui aujourd’hui, est moins répréhensible que l’apologie de racisme !

La littérature est-elle le seul art qui cache des pédocriminels ?

Eh bien non, la peinture aussi peut être un art-libi.

Du 13 juin au 27 août 2015 s’est tenue à Marseille, au sein de LA FRICHE BELLE DE MAI, lieu réunissant différentes salles de spectacle, une exposition des « œuvres » de deux artistes allemands Reinhard Scheibner et Stu Mead consistant en des peintures et des représentations pédo-pornographiques et zoophiles mettant en scène des mineurs.

Les tableaux étaient absolument abjects ( pénétration d’enfants par des animaux…) , des centaines de citoyens ont écrit aux ministres, aux associations … en vain !

Les auteurs étaient protégés par la  liberté d’expression : L’art-libi a encore frappé !

Quand une place de Paris comme la place Vendôme s’orne aux fêtes de Noël d’un immense plug anal et qu’une sculpture pornographique gigantesque est acceptée dans un célèbre musée parisien, ne sommes-nous pas en présence d’une société française délibérément sexualisée ? L’espace public n’appartient-il pas à nos enfants qui se trouvent de fait confrontés à des images choquantes ?

Une autre illustration de nos propos concernant la gravité de la situation en France : l’exposition « L’aube des rigueurs molles » qui se tient ACTUELLEMENT à Saint Etienne, elle est subventionnée par la région Auvergne-Rhône-Alpes et  la DRAC (direction régionale des affaires culturelles).

Sous couvert d’art, l’exposition met en scène des corps d’enfants aux postures douteuses, dont le sexe est représenté de façon animale …..

Les  propos de des deux organisatrices sont tout à fait explicites   : « Nous détournons des éléments de l’enfance et du jeu pour leur apporter des charges sexuelles et affectives. L’enfance est pour nous un espace qu’il nous plaît d’ébranler, de subvertir et de réinventer (…) », et de poursuivre :  « Les deux fillettes arborent un membre métaphorique troublant la question du pénétrant-pénétré ».

( exposition janvier/février 2018) : http://www.ac-ra.eu/p/fr/l-aube-des-rigueurs-molles

Cette sexualisation de l’art ne se fait pas entre et pour « adultes consentants » : elle se fait au détriment des enfants qui sont les victimes directes de la pédocriminalité qu’encourage la scandaleuse tolérance envers les pédophiles, qu’ils soient artistes ou pas.

A l’heure actuelle, la démission des pouvoirs publics par rapport à ce phénomène d’apologie de la pédophilie, de banalisation de l’abus sexuel des enfants, est inexplicable et scandaleuse, (quand ils ne la défendent pas au nom de la liberté d’expression).

Les associations s’arrachent les cheveux et le font savoir ! Mais la seule réponse à ce jour est la disparition du ministère avec lequel elles tentaient de travailler pour faire avancer la Cause : le ministère des femmes et des enfants

Quelle meilleure manière de dire « circulez il n’y a rien à voir » ?

L’Enfance Au Cœur souhaite justement ouvrir les yeux des citoyens et leur rappeler la responsabilité qu’ils ont envers les générations futures. Les enfants sont les biens les plus précieux de l’humanité, il est de notre devoir de les protéger et de condamner les personnes coupables de leur « vulgarisation »

Un commentaire sur “L’ART-LIBI DE LA PÉDOCRIMINALITÉ

  1. Ecarot says:

    Beaucoup d’enfants places pour cause de viols, souvent, au sein de la famille. J’ai travaillé pour la protection de l’enfance dans les villages SOS et action enfance.
    Il y aurait bcp à dire.
    Ce que j’en ai compris, c’est qu’on se prépare de futurs adultes totalement inadaptés et instables.
    Avec une carence d’amour énorme.
    Toute cette souffrance… c’est très dur.
    Merci pour votre action.

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